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Rentrée 2025


Objectif ciel : envol pédagogique au Salon du Bourget

Ce vendredi 20 juin, nos élèves de BIA ont vécu une journée hors du commun au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, un événement majeur qui rassemble tous les deux ans les acteurs mondiaux de l’aérospatiale. Cet événement d’envergure mondiale leur a permis de découvrir les coulisses de l’industrie aéronautique, de dialoguer avec des professionnels passionnés, et de lever les yeux vers un ciel aussi dégagé que leur curiosité. Entre innovations technologiques, patrimoine historique et échanges avec des professionnels passionnés, cette sortie a été riche en découvertes, en émotions… et en décollages impressionnants !

À la rencontre des professionnels de l’aéronautique

Dès leur arrivée, les élèves ont été plongés au cœur de l’univers aéronautique contemporain en arpentant les immenses halls du salon. Ils ont pu découvrir les stands de grandes entreprises comme Airbus Atlantique, Safran, Dassault Aviation et bien d’autres. Des ingénieurs, techniciens, recruteurs ou pilotes prenaient le temps de répondre aux questions des jeunes, évoquant les différents métiers, les parcours de formation possibles, et les projets d’avenir dans un secteur en constante évolution.

Ces échanges concrets ont permis aux élèves de mieux comprendre les enjeux de l’industrie aéronautique, qu’il s’agisse de l’aviation civile, militaire ou spatiale, et de nourrir, pour certains, de nouvelles ambitions professionnelles. Parmi les thématiques portées par les intervenants, la question de la parité s’est imposée comme un fil rouge, éclairant d’un jour nouveau ces métiers encore largement dominés par les hommes. De nombreuses professionnelles présentes sur les stands ont pris la parole pour témoigner de leur parcours, briser les stéréotypes et encourager les jeunes filles à envisager sans hésitation des carrières dans l’ingénierie, la mécanique, le pilotage ou l’aérospatiale.

Entre histoire et sciences au Musée de l’air et de l’espace

La visite s’est poursuivie au Musée de l’air et de l’espace, situé sur le site historique de l’aéroport du Bourget. Véritable mémoire des grandes épopées aériennes et spatiales, ce musée a offert aux élèves une immersion dans l’histoire de l’humanité tournée vers le ciel — des premiers vols motorisés aux grandes missions lunaires.

Ils ont ainsi pu découvrir des répliques grandeur nature de satellites, de modules spatiaux ou encore de fusées emblématiques, témoins des avancées scientifiques réalisées au fil des décennies. L’espace consacré à la conquête spatiale, en particulier, a permis de revenir sur les grandes étapes de cette aventure humaine et technologique : le lancement du premier Spoutnik en 1957, le vol de Youri Gagarine en 1961, premier homme dans l’espace, jusqu’à l’alunissage historique d’Apollo 11 en 1969, lorsque Neil Armstrong posa le pied sur la Lune.

Les élèves ont pu observer de près des objets ayant traversé l’atmosphère, comprendre les défis liés à la vie dans l’espace (alimentation, gravité, communication) et découvrir les ambitions actuelles liées au retour sur la Lune ou à l’exploration de Mars. Cette découverte du passé et du futur de la conquête spatiale a pu suscité des questions et peut-être  ouvert des perspectives sur les métiers liés à l’astronautique, l’ingénierie, ou la recherche.

Un espace du musée faisait également le lien entre l’histoire de la conquête spatiale et sa représentation dans la culture populaire, notamment à travers le prisme du cinéma. Les élèves ont ainsi pu découvrir une mise en parallèle entre les avancées technologiques réelles et les visions artistiques du futur, comme celles développées dans le film 2001 : L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Sorti en 1968, soit un an avant le premier pas de l’homme sur la Lune, ce chef-d’œuvre de science-fiction imaginait avec une précision troublante certains aspects du voyage spatial : l’apesanteur, les stations orbitales, l’intelligence artificielle ou encore les navettes automatiques.

Cet espace muséal a permis aux élèves de réfléchir à la manière dont le cinéma peut non seulement s’inspirer des avancées scientifiques, mais aussi anticiper, questionner et nourrir l’imaginaire collectif autour de l’espace, tout en éveillant des vocations. Un pont fascinant entre science, technique et création artistique.

Simulateurs, cockpits et avions de légende

Nos élèves ont pu rencontrer des pilotes en activité, civils ou militaires, qui ont partagé leur quotidien, leur formation, et leurs expériences de vol. Certains élèves volontaires ont testé leur habileté sur des simulateurs de vol, une expérience immersive !

La journée s’est poursuivie en extérieur, sous un soleil éclatant, pour admirer au plus près des avions mythiques comme l’Airbus A380, le Concorde, mais aussi des démonstrations en vol à couper le souffle. Parmi les temps forts : le Rafale en manœuvre, le transporteur militaire A400M, l’A350, l’hélicoptère Tigre, le Fouga Magister, et bien sûr, en clôture, les figures acrobatiques de la Patrouille de France, véritables ambassadeurs de l’excellence aéronautique française.

Les élèves ont également eu la surprise de voir voler le Dassault MD 311 Flamant, un avion légendaire entretenu par une association les 4A (Amicale des Avions Anciens d’Albert), rappelant l’importance du patrimoine aéronautique et du lien entre mémoire et innovation.

Une journée inspirante sous un ciel dégagé

Le Salon du Bourget, par son ampleur et sa richesse, est bien plus qu’un simple événement de démonstration. C’est un lieu de transmission, d’émerveillement et de sensibilisation aux métiers scientifiques, techniques et industriels. Pour les collégiens, cette immersion dans un monde d’innovation et de rêve permet d’ouvrir les horizons, de donner du sens à l’enseignement des sciences et de renforcer les liens entre culture, technologie et avenir professionnel.

En résumé, cette journée restera dans les mémoires : un concentré de technologie, d’histoire, de rencontres humaines… et d’aviation sous toutes ses formes !

Sensibilisation aux premiers secours en 3ème

Pour sensibiliser les élèves à la prévention et à l’apprentissage des gestes de premiers secours, tous les élèves de 3ème ont bénéficié d’une formation PSC (Premiers Secours Citoyen) de sept heures dispensée par Mme Masse et M. Matran au sein du collège.

Le certificat de Premiers secours citoyen (PSC) anciennement certificat de Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1) est délivré après une formation de base aux premiers secours. Nombreux sont les risques dans la vie quotidienne et avoir les bons réflexes face à une personne en danger peut assurément sauver une vie.

Les élèves ont acquis les compétences nécessaires permettant de porter assistance à une personne qui souffre d’une brûlure, qui s’étouffe, qui est victime d’une hémorragie lors d’un accident ou bien encore dont l’état nécessite la pratique d’un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours. A travers différents exercices pratiques, les élèves ont développé les gestes de premiers secours d’urgence et ont ensuite été mis en situation pour valider le certificat Premiers Secours Citoyen (PSC) à l’issue de cette formation.

Faire partie du premier maillon de la chaîne de survie, en réalisant les gestes de premiers secours, constitue une véritable action citoyenne d’assistance à personne en danger. Félicitations aux élèves pour l’obtention du certificat PSC !

Un séjour nautique sous le signe du développement durable !

Après un voyage en train pour se rendre à Amiens, 27 élèves de 4ème oublient les véhicules motorisés et chaussent leurs chaussures de marche pour une randonnée pédestre de 8 kilomètres, direction la base de Saint-Sauveur !

Pendant trois jours, ils vont privilégier des moyens de déplacements et des activités écologiques qui offrent une véritable immersion dans la nature tout en minimisant l’impact sur l’environnement.

Au programme : du sport mais pas que ! Du paddle, du raffting et du canoë écologique avec le nettoyage des berges, alliant ainsi le plaisir de l’exploration en plein air à la préservation des écosystèmes naturels, également du tir à l’arc et du run et bike qui consiste à alterner course à pied et VTT.

Grâce à une alimentation équilibrée favorisant une meilleur pratique sportive, les élèves ont pleinement profité de ce séjour. Ils vont préparer des olympiades  » santé  » auxquelles participeront les autres élèves en classe de quatrième, le mardi 17 juin prochain au stade Potez.

Ce séjour nautique a permis aux élèves de s’engager dans la protection de la nature environnante en réduisant leur empreinte carbone.

Master class cinéma d’animation :   entre poésie et image en mouvement

Pendant quatre jours, tous les élèves de la classe de 6ème CHAC ont vécu une expérience artistique et pédagogique intense sous la forme d’une master class encadrée par Lintang, réalisatrice de films d’animation et intervenante de l’ACAP – Pôle régional image (Amiens). Ce temps fort vient couronner un travail entamé plusieurs semaines auparavant en cours de français, où les élèves ont exploré l’univers de la poésie à travers l’écriture.

Sous la conduite de leur enseignante de français, les élèves ont joué avec les mots, travaillé le vocabulaire, les sonorités, la conjugaison, les images poétiques, et découvert la richesse esthétique de ce genre littéraire. De cette exploration sont nés plusieurs poèmes mettant en scène des figures symboliques et animalières : Mimi la souris, le taureau dans l’arène, l’araignée ou encore le scorpion, autant de personnages inspirés par leur imaginaire et leurs émotions.

L’intervention de Lintang a permis de prolonger ce travail d’écriture par une relecture artistique, cette fois visuelle et sonore. Après une rencontre où la réalisatrice a présenté son parcours, son univers et les coulisses de la création en animation, les élèves sont passés à la réécriture visuelle de leurs poèmes. Ils ont conçu des storyboards pour organiser leur récit, imaginé et dessiné des décors, conçu des personnages animés, appris à structurer leur mise en scène.

Un travail complémentaire a également été mené en arts plastiques autour des matériaux, des matières et des objets du quotidien, afin de stimuler l’inventivité et le regard artistique. Les élèves ont expérimenté le détournement d’objets usuels (bouchons, ficelles, tissus, emballages…) pour les intégrer à des créations plastiques ou comme éléments de décor dans leurs films d’animation. Cette approche sensible et tactile leur a permis de réfléchir à la transformation de la matière, aux textures, aux volumes, et à la façon dont l’imaginaire peut s’inviter dans le réel par des gestes créatifs simples mais signifiants.

Grâce à l’usage des outils numériques, les élèves ont également découvert deux nouveaux logiciels : Procreate, sur iPad, pour dessiner et animer leurs créations, et Final Cut Pro, sur MacBook, pour monter leurs séquences, ajouter des bruitages, organiser les voix et les effets sonores, et mettre en forme le rythme du poème en version animée.

Durant cette master class, les élèves ont mobilisé et enrichi de nombreuses compétences fondamentales. En français, ils ont travaillé l’expression écrite et orale, enrichi leur vocabulaire, structuré leurs récits et pratiqué la lecture expressive. En arts plastiques, ils se sont initiés au dessin narratif, à la composition visuelle, à l’exploration des matières et matériaux, ainsi qu’au détournement créatif d’objets du quotidien. L’usage d’outils numériques leur a permis de découvrir des logiciels professionnels de création artistique.

Enfin, cette expérience leur a offert une véritable immersion en éducation artistique et culturelle à travers la découverte du métier de réalisatrice, du processus de création cinématographique et de la dynamique du travail collectif. Cette aventure a permis aux élèves de développer leur créativité, leur sens de l’organisation, leur autonomie et leur capacité à coopérer. Chaque étape – de l’écriture au tournage, du doublage au montage – a fait d’eux de véritables jeunes créateurs d’images et de sons.

Ils sont désormais prêts à poursuivre leur parcours artistique en tant que futurs élèves de 5ème CHAC, avec curiosité, rigueur et enthousiasme.

À la découverte de la table MashUp : une journée d’expérimentation cinématographique pour les 5e Ciném’ART

Les élèves de la classe de 5e Ciném’ART ont vécu une journée d’immersion au cœur de la création cinématographique interactive, grâce à une intervention proposée par Béranger, spécialiste de la table MashUp et intervenant pour l’ACAP – Pôle régional image d’Amiens. Cette journée, riche en manipulations, en découvertes techniques et en expérimentations artistiques, a permis aux élèves de s’initier à un outil pédagogique assez rare et stimulant : la table de montage MashUp.

Le début de la matinée a été consacré à la prise en main de cet outil technologique original. Sous la table MashUp, une caméra détecte des codes – un fiducial – apposés au dos de cartes représentant des plans de films, tandis qu’un logiciel spécialement programmé permet d’associer à ces cartes des vidéos, des sons, des bruitages. Les élèves ont ainsi découvert les coulisses du montage en temps réel, manipulant les éléments visuels et sonores pour créer des séquences nouvelles et expressives. Cette approche a favorisé une compréhension concrète des enjeux techniques du langage cinématographique tout en développant leur autonomie numérique.

Une première série de mises en pratique s’est appuyée sur un corpus d’images extraites du film Charlot prisonnier (Charlie Chaplin, 1917). En jouant avec les plans, en les réorganisant, en modifiant leur ordre, les élèves ont saisi à quel point le montage transforme le sens. Des intentions sont nées, des interprétations ont émergé, des mini-récits se sont esquissés. À travers cet exercice, ils ont découvert de manière ludique et interactive le célèbre effet Koulechov, qui démontre que le sens d’une image dépend fortement de celle qui la précède ou la suit. Ces cartes pédagogiques adaptées ont facilité cette prise de conscience, tout en sollicitant leur esprit critique.

L’après-midi a permis de passer à un niveau de complexité supérieur : les élèves, désormais à l’aise avec la table et ses possibilités, se sont confrontés à un exercice de style cinématographique. Cette fois, les plans provenaient de films aux esthétiques et genres variés : noir et blanc, couleur, science-fiction, burlesque, film noir ou encore comédie musicale. Chaque groupe d’élèves devait relever un défi de taille : imaginer un scénario original en articulant ces plans issus de sources hétérogènes, puis les assembler de façon à nous faire croire qu’ils avaient été tournés pour se répondre, comme s’ils faisaient partie d’un même film.

Ce travail de recomposition narrative, mêlant imagination, manipulation technique et analyse des images, a permis aux élèves de comprendre les pouvoirs de construction et de transformation du montage. Plus encore, il les a amenés à développer une distance critique vis-à-vis des images : peut-on leur faire dire ce que l’on veut ? Comment influencent-elles notre perception ? Quelle place pour le spectateur dans la fabrication du sens ? Ces questions, posées tout au long de l’atelier, ont ancré cette expérience dans une démarche d’éducation à l’image essentielle pour former les citoyens éclairés de demain.

Entre jeu, création, technique et réflexion, cette journée autour de la table MashUp a offert aux 5e Ciném’ART un regard nouveau sur les images, et une expérience concrète de ce que le cinéma peut produire lorsqu’on en comprend les mécanismes.


Le collège Pierre et Marie Curie d’Albert reçoit des élèves espagnols


Dans le cadre d’un programme d’échange, les collégiens Albertins du collège Pierre et Marie Curie d’Albert reçoivent cette semaine des élèves espagnols.


Comme leurs camarades, Arthur et Judith aimeraient garder le lien qui s’est tissé. – © Pascaline Cambray – Article publié le 20 mai par le Courrier Picard.


L’Espagne vient à Albert, et Albert vient à l’Espagne. Un partenariat financé par le programme Erasmus plus permet depuis trois ans de procéder à des échanges de correspondants entre le collège espagnol de Meis, en Galice, et le collège Pierre et Marie Curie d’Albert. 20 élèves de troisième d’Albert, option langues et cultures européennes, se sont rendus sous le soleil espagnol en mars dernier. Depuis 10 jours, ce sont les Espagnols qui séjournent en France. Encadrés par Aurélie Boissady, professeur d’espagnol à Albert et Christina Gamallo, professeur de français à Meis, les élèves ont travaillé sur la découverte de leur patrimoine. Un herbier numérique de la flore des deux pays a également été créé.


« Cette première expérience nous a permis de découvrir la vie à l’étranger et d’échanger sur divers sujets. Nous pensions que la langue allait être une barrière, mais pas du tout. Nous l’avons surmonté, tout s’est bien passé. Nous aimerions continuer à correspondre pour garder le lien », expliquent Arthur et sa correspondante espagnole Judith, en pleine visite du musée Somme 1916.

Une journée sécurité routière riche en enseignements pour les élèves de 3ème

Sous un soleil éclatant, une grande journée dédiée à la sécurité routière s’est tenue au collège, organisée par Luc Matran, enseignant de technologie, en partenariat avec la municipalité, le service culturel et les associations de parents d’élèves (FCPE, APEAE, APEL). Les Ciném’ARTiens 5e ont encadré les groupes et réalisé un clip vidéo retraçant les moments forts.

Les 366 élèves de 3e des collèges d’Albert, Bray et Acheux ont participé avec sérieux à cette journée placée sous le signe de la prévention, de la citoyenneté et de la responsabilité. De nombreux ateliers ont rythmé l’événement : gestes de premiers secours avec les pompiers, sensibilisation aux risques liés à l’alcool et aux stupéfiants par les gendarmes, sécurité en trottinette avec les assureurs, et passage du code de la route en condition réelle. Les élèves ont également découvert les équipements de contrôle de la BMO et participé à une simulation d’évacuation de car avec l’ADATEEP, soulignant l’importance du port de la ceinture.

La journée s’est conclue au Théâtre du Jeu de Paume par une reconstitution d’accident impliquant une trottinette, mêlant réalisme et pédagogie. Grâce à l’implication des partenaires et intervenants, cette journée a permis de sensibiliser les élèves aux enjeux de la sécurité routière et de les inciter à adopter un comportement responsable sur la route.

Le roman de Renart par la troupe Solilès

Dans le cadre de l’étude de la littérature médiévale au programme de français, la troupe Solilès a présenté son nouveau spectacle aux élèves de 5ème, le Roman de Renart, pour découvrir les ruses du célèbre goupil…

La compagnie théâtrale revisite avec malice et modernité les chefs d’œuvre de la littérature pour créer des pièces joyeuses et familiales. Ainsi après des représentations des Fables de La Fontaine, Don Quichotte de Cervantès, les comédiens portent aujourd’hui à la scène le Roman de Renart, une épopée écrite huit siècles auparavant. Rusé Renart et son naïf cousin Ysengrin nous entraînent dans leurs aventures comiques, usant de divers stratagèmes pour se remplir la panse comme la « Pêche à la Queue », “Renart et les anguilles” . Tout un spectacle !

Les comédiens, incontournable duo d’acteurs de la troupe : Yann Palheire et Willy Michardière, ont donné vie à ce récit animalier en mêlant humour et satire sociale.

Des distributeurs de serviettes hygiéniques installés dans les 50 collèges de la Somme

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Au collège Pierre et Marie Curie, à Albert, deux distributeurs ont été installés.
© Laura Dulieu. Article publié le mardi 6 mai 2025 par Francebleu.

Deux distributeurs de 300 serviettes hygiéniques chacun sont désormais installés dans chaque collège de la Somme.

Les collégiennes de la Somme ont désormais accès à des serviettes hygiéniques sans demander à personne : les 50 collèges du département en sont dotés depuis quelques jours. Il s’agit de la généralisation d’une expérimentation mise en place dans six collèges depuis avril 2024. Une mesure bienvenue quand on sait que le fait d’avoir ses règles à l’école est un facteur de stress pour 80 % des jeunes filles en France, selon une étude Opinion Way de 2024.

C’est un petit boitier, plutôt discret, accroché au mur près des toilettes : au collège Pierre et Marie Curie à Albert, les collégiennes découvrent leurs deux nouveaux distributeurs de serviettes hygiéniques. « C’est pratique, on en prend et on file aux toilettes » s’enthousiasme Jade, élève de cinquième. Une bonne nouvelle pour elle qui est souvent tête en l’air, et qui demande à son amie Loucyana de la dépanner : « On demande à un peu tout le monde mais si personne n’en a, c’est un peu gênant« .

De l’affichage a été mis en place pour accompagner le déploiement des distributeurs. 
© Radio France – Laura Dulieu

A Pierre et Marie Curie, il y a un premier distributeur dans le hall et un deuxième directement dans les toilettes des filles. L’idée selon le principal du collège Aurélien Odiot, c’est de ne plus obliger les collégiennes à demander aux adultes en cas de besoin : « Elles peuvent sans avoir à aller demander à l’infirmière, à la CPE, ou à la vie scolaire des protections, que l’on a dans l’établissement, mais là elles deviennent autonomes pour être équipées en cas de besoin. » Une mesure logique selon la présidente du conseil départemental, Christelle Hiver : « Il était important de généraliser cette mesure, puisque dans les six collèges où l’expérimentation était en place, il y avait un très bon accueil des jeunes filles, et que cela répondait à un vrai besoin. »

Il y aura toujours quand même des protections chez l’infirmière scolaire, mais Marie-Laurence Masse espère que ces distributeurs aideront à briser le tabou qui entoure encore les règles : « Certaines parlent encore de « trucs de filles » et n’arrivent pas à prononcer le mot « règles »« . Elle se réjouit donc de ce dispositif, qui pourra aussi pallier les besoins de certaines élèves qui n’ont pas les moyens de s’acheter des protections hygiéniques.

Pouvoirs de la parole : un parcours cinématographique pour les 4ème

Dans le cadre du dispositif Collège au cinéma, nos quatre classes de 4e ont participé cette année à trois séances de projection au cinéma Le Casino de la ville d’Albert. Les élèves ont ainsi découvert trois films aux regards singuliers, reliés par une même thématique : les pouvoirs de la parole, et en filigrane, une réflexion autour des discriminations.

Le parcours a débuté avec Couleur de peau : miel (2012) de Jung et Laurent Boileau : un récit intime d’adoption, d’identité et de quête de soi. À l’issue de cette première projection, les élèves ont été invités à questionner l’identité à travers une production personnelle en Arts Plastiques. Comment une œuvre peut-elle interroger, révéler ou faire réfléchir sur l’identité ? Les élèves ont exploré plusieurs dimensions : identité personnelle, collective, culturelle, ouvrant la discussion sur les origines, l’appartenance et le regard des autres.

Le second film, Swagger d’Olivier Babinet (2016) était un documentaire donnant la parole à des adolescents d’Aulnay-sous-Bois pour raconter leurs rêves, leurs peurs, leur réalité. Il a prolongé cette réflexion tout en offrant un autre angle : celui d’une jeunesse plurielle, riche et inventive. Ce film a également été exploité en arts plastiques : les élèves ont travaillé autour de la notion de fraternité, évoquée lors des analyses en classe. Un questionnement collaboratif a été mis en place : en groupes, les élèves ont créé des productions plastiques autour de leur vision de la fraternité. Chaque groupe devait non seulement réaliser une œuvre, mais aussi argumenter ses choix artistiques, renforçant ainsi les compétences d’expression orale et critique.

Enfin, le troisième film, Jeune Juliette (2019) d’Anne Émond, qui est une chronique sensible sur l’adolescence, le harcèlement scolaire et l’affirmation de soi, est venu consolider ces thématiques tout en leur apportant un regard plus concret et quotidien. Se déroulant dans un cadre scolaire proche de celui vécu par les élèves, le film permet d’ouvrir un lien direct avec les problématiques de discrimination et de harcèlement, en écho aux actions mises en place dans le cadre du programme pHARe au collège.

Au fil de ces projections et des activités associées, les élèves ont ainsi découvert comment le cinéma, par le pouvoir des mots, des images et des histoires, peut questionner le monde, faire entendre des voix singulières et favoriser une prise de conscience collective.

Il était une fois…Calligraphie et Mosaïque, épisode 4

Dans l’onglet Latin, vous pouvez retrouver l’ensemble du projet, ainsi que les autres activités proposées, en cliquant sur Lire la suite de dans l’aperçu ci-dessous :

C’est notre dernière séance avec Hamid et Maria-Isabel… Nous sommes partagés entre tristesse de devoir les quitter et excitation de voir notre création finale.

Aujourd’hui, nous allons assemblé nos carreaux de faïence afin de constituer notre fresque. Nous commençons par peindre un grand support de contre-plaqué en noir. Sur ce support, nous décidons de placer les carreaux en fonction des couleurs et non de l’ordre alphabétique des mots calligraphiés car elle doit être harmonieuse. C’est l’occasion de partager : chacun donne son avis, chacun colle sa production. Donovan se débrouille très bien avec le pistolet à colle et nous aide tous, un vrai bricoleur.

Nous peignons ensuite le cadre moulé en doré et nous le collons autour de notre fresque. Le rendu final nous satisfait. Nous l’accrocherons dans le couloir du bas, devant le bureau des surveillants, comme cela tout le monde pourra admirer notre œuvre.

Œuvre de Clémentine

Nous avons beaucoup apprécié de pratiquer et de nous transformer en artistes calligraphes l’espace de quelques heures. Ce travail collectif a été très enrichissant. Certains élèves en difficulté scolaire se sont vus valorisés pour leurs compétences manuelles, d’autres ont appris à faire preuve de patience, d’autres encore se sont ouverts au monde et à la culture.

En résumé, l’option LCA nous a permis de travailler différemment, en interdisciplinarité, de rencontrer un artiste calligraphe professionnel et de mettre en valeur nos talents cachés. C’était une expérience fort intéressante !

Les secrets du son au cinéma : quand les voix, les bruits et la science rencontrent la magie du 7ème art

Les Ciném’ARTiens 6ème ont vécu une immersion dans l’univers sonore du cinéma grâce à la venue de deux professionnels passionnés : Axel, ingénieur du son, et Céline, comédienne et réalisatrice. Une rencontre de trois heures aussi instructive que ludique, a plongé les élèves dans les coulisses du son au cinéma, de ses origines à ses techniques les plus modernes.

La séance a débuté par un retour historique sur l’arrivée du cinéma parlant, et notamment les bouleversements qu’il a provoqués pour les acteurs issus du cinéma muet. Céline a captivé l’auditoire en évoquant les difficultés rencontrées par ces comédiens, habitués à l’expression par le geste, pour apprivoiser leur propre voix. L’exemple du film Chantons sous la pluie a permis d’illustrer avec humour et justesse cette transition délicate, tout comme l’émergence du doublage en studio, nouvelle étape dans la maîtrise du son.

À travers de nombreuses anecdotes issues de son expérience, Céline a ouvert aux élèves les portes d’un univers fait de voix, de souffle, de rythme et d’émotion. Axel, de son côté, a apporté un regard scientifique sur le son : l’enregistrement, les micros, les ondes, les décibels, les fréquences… Autant de notions rendues accessibles aux élèves, fascinés par la précision et la complexité de cette mécanique invisible.

Associant la pratique aux connaissances, les élèves se sont essayés avec enthousiasme au doublage à l’aide d’une bande rythmo (le rythmographe), un outil utilisé par les professionnels pour caler leur voix sur les lèvres des personnages. Et quelle surprise de découvrir Marion dans la peau de Judy Hopps, Malone en Nick Wilde, Vincent imitant la lenteur irrésistible de Flash dans Zootopie, ou encore Maxilien et Leeloo réincarnant Jack et Rose sur le mythique « Jack, je vole… » de Titanic ! Au-delà du jeu, cette activité a permis un travail sur la fluence, l’intonation, et l’interprétation, en liant lecture expressive et précision du timing. Une véritable performance vocale !

Mais les explorations ne se sont pas arrêtées là : les élèves de 4e et 3e cinéma ont également bénéficié d’une intervention d’Axel, davantage centrée sur les fondements scientifiques du son. De la conversion d’un signal acoustique en signal électrique, des transducteurs aux hertz et décibels, ce module a permis de mieux comprendre le fonctionnement des sons qui peuplent les films… et nos oreilles. Le groupe a associé connaissances et  mise en pratique lors d’un atelier de bruitage sur un extrait culte de Mon oncle de Jacques Tati. À partir d’objets et de matières détournés dans la salle d’arts, les élèves ont inventé un véritable sound design, redonnant vie à la scène en associant les sons produits aux actions visibles à l’écran. Une manière ludique de comprendre comment l’image et le son se rencontrent dans notre perception pour créer l’illusion du réel…

Ces ateliers ont permis aux élèves de découvrir le son comme un art à part entière, un levier essentiel pour raconter, faire ressentir et plonger le spectateur dans une histoire. Entre technique, expression, rigueur et créativité, ils ont acquis de précieuses compétences orales tout en explorant un nouveau pan de la magie du cinéma.

« Je vais le faire » : un court-métrage engagé par les élèves de 5e cinéma

Les élèves de 5e cinéma ont relevé un défi de taille : réaliser un court-métrage de A à Z en seulement 18 heures d’atelier. Une immersion intense et passionnante dans les métiers du cinéma, accompagnée par Mylène et Niko, de l’association Bulldog.

Le thème imposé de cette session d’écriture était : « Je vais le faire », avec une contrainte formelle : intégrer ou jouer avec le reflet à l’image. Ce point de départ a donné lieu à des échanges, des discussions… et à une décision forte portée par l’idée de Rafaël et adoptée par le groupe : aborder le thème de l’égalité fille/garçon, en écho au film Billy Elliot de Stephen Daldry, source d’inspiration autant narrative que visuelle.

Accompagnés dans l’écriture du scénario par Mylène et Niko, les élèves ont mené un travail sur la langue et les registres, apprenant à écrire pour l’écran : dialogues crédibles, situations réalistes, conflits narratifs, enjeux. Chaque mot compte, chaque scène doit faire avancer le récit. Une fois l’histoire construite, place à la préparation technique : séquençage, découpage, repérages, storyboard… Un véritable travail d’organisation pour planifier les scènes, répartir les rôles et penser à tout ce qui ferait exister l’histoire à l’image.

Le tournage a été l’occasion de vivre pleinement l’expérience de plateau : les élèves ont occupé les différents postes – caméraman, perchman, ingénieur du son, clapman, script – tout en interprétant eux-mêmes les rôles qu’ils avaient écrits. Ils ont dû incarner avec justesse des situations parfois dures, confrontant les stéréotypes de genre et les préjugés encore trop présents dans notre société. Il a fallu trouver le ton juste, faire passer une émotion, dénoncer sans caricaturer. Ce projet a aussi été l’occasion de réfléchir collectivement à la manière dont le cinéma peut faire évoluer les mentalités, en représentant des personnages libres, sensibles, complexes – loin des clichés souvent blessants.

La dernière étape – la postproduction – permettra bientôt de finaliser ce travail : choisir les bonnes prises, monter les séquences, rythmer la narration, ajuster le son et l’image pour donner l’illusion du réel. Et pour couronner le tout, une projection aura lieu lors de la soirée Ciném’ART, où familles et amis pourront découvrir le film réalisé par les élèves. Un moment de partage et de fierté, où l’art devient vecteur d’engagement, de réflexion et d’émotion.

L’art aborigène d’Australie

Pour la deuxième année consécutive, les élèves de 4ème ont eu la chance de rencontrer Mme Carlier, artiste peintre qui est spécialisée dans l’art aborigène d’Australie.

L’artiste a d’abord rappelé le contexte historique, le rapport du peuple aborigène à la peinture, de l’art rupestre, bien plus ancien que celui observé en France, à la (re)découverte d’une peinture qui était éphémère. Les Aborigènes se peignaient le corps pour les cérémonies ou sur le sol. C’est à cette époque que certains Aborigènes prennent conscience qu’ils vont révéler toutes leurs traditions et leur culture. Ils continuent à peindre sur des toiles mais cette fois cachent leurs messages et inventent le principe du « dot painting » ou peinture par point. C’est donc après cet historique que les élèves ont pu commencer leur production…

La consigne était de raconter une histoire en dessinant des symboles vus en cours pendant lequel ils avaient déjà travaillé sur l’importance de ce peuple premier, en s’inspirant de l’art des Aborigènes d’Australie en anglais, of course ! Chaque symbole a une signification particulière comme par exemple, UI, qui fait référence à homme avec une lance.
À la fin de cette journée riche en découvertes, les productions ont été exposées dans la salle polyvalente du collège et les parents de ces élèves de 4ème étaient conviés. Ils ont pu, par la même occasion, admirer les œuvres de Mme Carlier que nous remercions chaleureusement pour cette découverte culturelle.

Nous tenons également à remercier la fédération de parents d’élèves, l’APEAE, qui nous a permis de financer en partie ce projet. Et bien sûr merci aux élèves pour leurs travaux, aux parents et aux autres personnes que les professeurs d’anglais avaient invitées.

Quand la lumière trace le mouvement : « Une fois mes yeux fermés »

Dans le cadre du parcours Education Artistique et Culturel proposé par le Zèbre, les élèves de 6ème cinéma et art du cirque ont vécu une expérience artistique unique aux côtés de deux artistes aux univers complémentaires : Guillaume Boilet, photographe passionné par l’écriture de la lumière, et Chloé Lejeune, danseuse contemporaine explorant le corps comme langage d’expression.

La rencontre avec Guillaume a initié les élèves à l’art du light painting : une technique photographique où la lumière devient pinceau, dessinant dans l’obscurité les traces du mouvement. À travers des ateliers ludiques et expérimentaux, les élèves ont découvert comment figer le temps, composer avec l’espace et donner vie à des images éphémères. Ils ont également expérimenté la décomposition du mouvement, pour comprendre comment le geste, capturé image par image, devient récit.

Avec Chloé, les élèves ont exploré un autre langage : celui du corps en mouvement. À travers des exercices de conscience corporelle, de respiration et d’improvisation, ils ont appris à se connecter à leurs sensations, à exprimer des émotions, à raconter sans paroles. Le corps devient alors outil de création, médium d’expression, et espace de poésie.

Ces ateliers croisés ont permis aux élèves de comprendre les motivations et le langage artistiques de chacun : la lumière comme trace du geste pour Guillaume, le corps comme vecteur de récit pour Chloé. Deux approches différentes mais unies par une même volonté : donner à voir l’invisible, raconter autrement, inviter au rêve.

Ce parcours s’est conclu par un spectacle sensible et immersif, « Une fois mes yeux fermés », fruit de ces rencontres et expérimentations. Sur scène, les élèves, devenus public, ont embarqué dans un univers onirique, où la lumière dessine des rêves, et où les corps – en mouvement– se découvrent et se révèlent. Une invitation à regarder autrement… À ressentir plus profondément…

Un moment suspendu, où les arts se croisent, et les élèves deviennent à leur tour passeurs d’émotions.

Voyage en Espagne

Dans le cadre du programme Erasmus +, des élèves du groupe LCE (enseignement optionnel Langue et Culture européennes) Espagnol ont participé à un voyage linguistique entièrement financé par des fonds européens : Direction Mosteiro-Meis, en Galice (Espagne) !

En immersion dans les familles, les élèves ont fait l’expérience d’une autre culture, à travers sa gastronomie et ses traditions, tout en renforçant la pratique de la langue dans un contexte réel, toujours animés par la volonté de vivre ensemble. Leurs correspondants ont présenté le système scolaire espagnol avec ses spécificités à travers une présentation de leur collège. Tous les collégiens ont participé à une journée placée sous le signe de l’échange entre générations : une matinée de jeux entre les collégiens français, espagnols et les élèves de grande section du CPI Mosteiro-Meis pour permettre d’apprendre un peu des trois langues (français, espagnol et galicien) tout en découvrant des jeux anciens ou en lisant des contes.

Diverses activités leur ont également permis d’explorer la richesse patrimoniale de la péninsule ibérique, entre Art et Histoire, dans les airs (ou presque), sur la terre et sur la mer… avec au programme une visite originale de la Cathédrale de St Jacques de Compostelle en passant par les toits ! Tels de jeunes explorateurs, ils sont également partis à la découverte des paysages et des villages typiques comme Combarro, Villagarcía de Arousa ou Cambados, en randonnée dans la forêt de Meis sur la route de la pierre et de l’eau (Ruta de petra e da aqua), sans oublier un tour en bateau pour rejoindre l’île de San Simón et la visite du Musée de la mer de Vigo. Cette balade leur a permis de découvrir la flore locale et de réaliser la première étape de leur projet : prendre des photos pour la réalisation d’un herbier numérique. Ils ont même voyagé dans le temps à découverte des peintures rupestres et des sculptures retrouvées dans la zone de Meis, premières œuvres d’art de l’Humanité.

Véritable ouverture sur le monde, loin de la classe de cours habituelle, ce séjour linguistique a permis d’apprendre autrement et a donné du sens aux apprentissages, favorisant ainsi l’enrichissement culturel. Nos élèves attendent avec impatience de se retrouver prochainement en mai avec leurs nouveaux camarades pour profiter d’un nouveau temps de partage, symbole de l’amitié franco-espagnole.

Concert d’Okala

Le dispositif Scène au Collège, financé par le Département, porte assurément bien son nom. Il a en effet permis d’apporter le spectacle vivant au sein même de notre collège. Nous avons accueilli sur notre scène, celle de la salle polyvalente, un artiste amiénois nommé Okala pour un véritable concert en live !

Tous les élèves de 4ème réunis pour l’occasion, ont assisté pendant 40 minutes à un concert pop électronique proposé par la Lune des Pirates. Okala s’est produit en solo accompagné de synthétiseurs et a interprété quelques-unes de ses compositions. Un véritable voyage musical et poétique qui a su nous emporter au gré de la mélodie et d’une voix magnifique… Lors d’un bord de scène, les élèves ont également échangé avec Okala sur les influences de l’artiste, qui vont de Michael Jackson aux bandes originales d’animés japonais et sur les métiers de la musique avec l’ingénieur du son.

Une très belle découverte musicale de cet artiste, et un projet à renouveler l’année prochaine pour rencontrer d’autres talents !

A la rencontre de Thomas Priou

En partenariat avec la médiathèque d’Albert qui organisait la première édition de la fête du livre et de la nature en cette fin mars 2025, des auteurs, pour les plus jeunes et les plus grands, étaient invités pour l’occasion et intervenaient également dans les établissements scolaires du Pays du Coquelicot.

Nous avons reçu le dessinateur Thomas Priou qui collabore avec des magazines jeunesse comme le Journal de Mickey, le journal de Spirou et illustre notamment les séries Trappeurs de rien et la BD The Lapins Crétins depuis le tome 10.

Avec simplicité, Thomas Briou a transmis sa passion pour le dessin et a abordé le vocabulaire et la composition d’une planche de bande dessinée. Autour de questions sur son métier, des élèves de 6ème ont échangé librement sur son parcours et ses livres dont ils avaient apprécié la lecture au CDI. Ils ont ensuite suivi attentivement, étape par étape, les conseils du professionnel de la BD pour dessiner le fameux Lapin Crétin qui prenait vie après quelques coups de crayon.

Nous remercions notre partenaire Le Zèbre qui a permis cette rencontre avec un dessinateur de la littérature jeunesse, pour le plus grand plaisir des élèves.

Voyage dans le temps

Dans le cadre d’un projet PAC (Projet Artistique et Culturel) financé par le Département, des élèves de 5ème ont plongé dans le Moyen Age grâce à une intervention captivante d’Art’Istorie qui a su donner vie à l’Histoire. Les élèves ont rencontré Raoul Raoul, serviteur d’un chevalier, qui voyage dans le temps et nous explique les mystères du passé…

Cette immersion dans le monde médiéval, mêlant histoire, activités et poésie, a offert une compréhension approfondie de la société qui s’organisait selon le principe de féodalité. Grâce à Raoul Raoul, les élèves ont également exploré l’art de la calligraphie, qui signifie belle écriture, et ont découvert des documents calligraphiés ainsi que les outils utilisés à travers les âges comme le calame, roseau taillé en pointe, jusqu’à l’apparition de la plume. Ils ont d’ailleurs expérimenté la plume d’oie et l’écriture gothique du XIVème siècle.

Véritable fenêtre sur le passé, les élèves ont apprécié cet atelier qui leur a permis de mieux comprendre la complexité de l’héritage féodal et de s’essayer à l’art de la calligraphie avec talent !

La Framwellgate School à Albert

Dans le cadre d’un partenariat avec le Royaume Uni, les élèves de l’option LCE (Langues et Cultures Européennes) Anglais de 3ème ont accueilli pendant deux jours les représentants du collège britannique « Framwellgate School » du comté de Durham, 40 élèves accompagnés de leurs 5 professeurs.

Monsieur Odiot, Principal du collège, a d’abord présenté aux élèves la vie et l’œuvre de Pierre et Marie Curie, mettant en avant la chercheuse, véritable pionnière en tant que femme scientifique du début du XXème siècle.

Les élèves de l’option LCE ont travaillé en amont sur la médecine de guerre et sur le devoir de mémoire avec leur professeure d’Anglais. Les classes de 3ème1 et 3ème3 ont également participé à cet échange. Les élèves français ont ainsi présenté en Anglais un diaporama sur les différents sites de mémoire aux alentours d’Albert et les élèves britanniques ont récité des poèmes en Anglais, dont l’un a été écrit par ces élèves après avoir visité des cimetières militaires britanniques en Belgique la veille.

Les élèves français ont également fait découvrir la ville d’Albert sous un grand soleil à leurs partenaires britanniques et leur ont donné des explications, d’abord en Français puis en Anglais, sur l’histoire de leur ville et ses lieux emblématiques.

Le moment le plus apprécié par les élèves a été le moment d’échanges en petites groupes où ils ont pu s’interroger sur des faits simples et du quotidien comme partager leurs passions et leurs goûts musicaux. Enseignants et élèves des deux pays sont ravis de cette rencontre franco-britannique, qui marque, nous l’espérons, le début d’un partenariat durable.

Viva Fabrica au Grand Palais de Lille


Plongez dans l’avenir : Les élèves découvrent les métiers d’innovation au Grand Palais de Lille !

Ce mercredi 26 février, le Grand Palais de Lille a ouvert ses portes à des élèves de troisième et quatrième pour une journée riche en découvertes et en apprentissages. Organisé dans le cadre de l’événement « Viva Fabrica », cet
événement a permis aux jeunes de se familiariser avec divers secteurs d’activité, notamment l’industrie nucléaire, mécanique, pharmaceutique, robotique, ainsi que la production au sein d’entreprises renommées telles
qu’Onet, EDF et BSK.

Les élèves ont eu l’opportunité de participer à des ateliers pratiques qui leur ont permis de manipuler des outils et des matériaux de demain. Parmi les activités proposées, ils ont pu s’initier à la création de béton, à la peinture sur verre, à la réalisation de soudure, ainsi qu’au pliage d’alliages. De plus, les jeunes ont été invités à concevoir et à fabriquer des objets, tels que des voitures miniatures ou des chouettes, stimulant ainsi leur créativité et leur esprit d’innovation.
Cette journée avait également pour objectif de sensibiliser les élèves aux enjeux du monde de demain, notamment en matière de biodiversité et de décarbonation. Les intervenants ont mis en lumière l’importance des métiers du futur, soulignant les compétences nécessaires pour relever les défis environnementaux et technologiques à venir. Mais aussi que les femmes façonnent l’industrie. Les marraines de l’association, engagées pour valoriser les femmes ingénieures, ont partagé leur parcours et briser les stéréotypes sur l’industrie au féminin !

Les élèves sont repartis avec des connaissances enrichies et une vision élargie des possibilités qui s’offrent à eux dans le monde professionnel. Cet événement a été une belle occasion de les inspirer et de leur donner envie de s’engager dans des carrières qui façonnent l’avenir.

En somme, « Viva Fabrica » a été une réussite, réunissant éducation, innovation et sensibilisation, et ouvrant la voie à une nouvelle génération prête à relever les défis de demain.

Jeu de piste pour les germanistes

Lundi 24 février dernier, en parallèle d’un escape-game destiné aux élèves hispanisants, nos élèves de troisième germanistes ont été conviés par Madame Cazzulino, l’enseignante d’allemand du lycée Lamarck, à participer à un jeu de pistes sur le thème des pays germanophones, préparé en partie par d’autres élèves de troisième des collèges d’Albert et des lycéens de seconde.

Nos jeunes détectives ont brillamment relevé le défi, et comme on peut le voir sur les photos, ils ont réussi à reconstituer les énigmes et les puzzles sur les trois pays de langue allemande: DEUTSCHLAND, ÖSTERREICH und DIE SCHWEIZ (en version française: l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse).

Cette chasse au trésor fort appréciée s’est poursuivie par la découverte d’une exposition culturelle au CDI autour de la bande-dessinée allemande et de plusieurs mythes Berlinois, dont certaines thématiques sont en lien avec le programme d’histoire (notamment : le blocus de Berlin, la partition de la ville et les conditions de vie des Berlinois au temps du mur et des deux Allemagnes).

Tous sont rentrés ravis de cette sortie et riches d’une nouvelle expérience !

Entre fiction et réalité : un tournage au cœur de l’engagement

Au cœur d’un cadre enchanteur, à l’ombre de pierres chargées d’histoire de près de 900 ans, nos apprentis cinéastes ont donné vie à un projet tissé de passion et de patience. Depuis le mois de Septembre, ils avaient façonné un scénario, mots après mots, scène après scène, imaginant les contours d’un court-métrage qui, enfin, allait prendre forme sous leurs yeux.

Durant une semaine, du 3 au 7 février, le château majestueux de la Flocellière, en Vendée, s’est mué en véritable laboratoire artistique, où l’imaginaire a pris corps sous l’œil des caméras. Chaque instant fut une véritable plongée dans l’effervescence d’un plateau de tournage, où l’imagination et la technique se sont entrelacées. Nos jeunes cinéastes ont exploré les subtilités de la mise en scène, affrontant avec ingéniosité des défis dignes des plus grands professionnels. Comment faire jouer un piano sans interprète, simplement grâce à une habile mise en scène ? Comment conférer une aura fantomatique à une comédienne ? Autant de questions qui ont stimulé leur créativité et affiné leur regard d’artiste.

Les Ciném’ARTiens ont ainsi donné vie au scénario patiemment écrit depuis le début de l’année, transformant leurs idées en images, leurs rêves en séquences. Une aventure exigeante et exaltante qui, au fil des 17 séquences filmées, révélera une œuvre engagée explorant, avec finesse et humour, la place des femmes dans la société, entre devoirs imposés et libertés conquises.

Mais l’aventure ne s’est pas arrêtée au plateau de tournage. Ce séjour était l’occasion d’associer les pratiques artistiques. Les circassiens ont ainsi investi ce décor d’exception, explorant eux aussi, à travers le mouvement et le corps, la question de l’égalité filles-garçons. Acrobates, jongleurs, ils ont tissé un dialogue muet avec la caméra, enrichissant l’expérience artistique de leur langage corporel à l’image d’un Charlie Chaplin ou d’un Buster Keaton. Entre cour et jardin, ils ont créé des instants suspendus, des tableaux vivants en écho au thème du film.

Une semaine durant, cinéma et spectacle vivant se sont unis dans un même élan créatif, laissant derrière eux des souvenirs gravés, des images imprimées dans les esprits, et le sentiment d’avoir touché, l’espace d’un instant, à la magie du septième art.

De retour au collège, les Ciném’Artiens poursuivent désormais le travail derrière les écrans, plongés dans l’étape de la post production: le montage. Sélectionner les meilleures prises, ajuster les rythmes, travailler le son et l’image pour donner toute sa force au récit : un travail minutieux qui leur permettra de façonner ce qu’ils ont imaginé collectivement. Bientôt, leur court-métrage prendra vie dans sa version définitive, prêt à être dévoilé en fin d’année, offrant au public un regard singulier et engagé sur la place des femmes dans la société.

Championnat UNSS Volley-Ball

En septembre dernier, un groupe de copains décide de participer à l’UNSS Volley-Ball pour le plaisir de jouer ensemble. Après trois journées de Championnat District, l’équipe finit 2ème et parvient à se qualifier pour le Championnat départemental. Quelques mois plus tard en ce mercredi 26 février, elle remporte la victoire et devient championne départementale avec un classement aux jeux average (différence buts marqués et buts encaissés).

Si l’aventure ne se poursuivra pas jusqu’au championnat académique, certains élèves partant en voyage scolaire, nul doute qu’on entendra encore parler de nos jeunes champions !

Tous les élèves de 6ème au Cirque Jules Verne !

Toutes les classes de 6ème du collège ont assisté à un spectacle vivant intitulé « Fractures » au cirque Jules Verne à Amiens, véritable découverte du monde circassien pour la plupart de nos élèves. 

© Compagnie Circographie

Présentée par la Compagnie Circographie, cette pièce met en scène six jongleurs qui évoluent sur la piste en dansant, en se portant, en se soutenant, jusqu’á agir comme un seul corps. Sur une musique électronique, ils ont représenté la dynamique des relations de groupe, amicales et conflictuelles.
Une pièce chorégraphique mêlant danse et cirque, nul doute que les élèves ont apprécié les différentes acrobaties et jongleries des artistes. 

Atelier de prévention du harcèlement avec Aroéven

Dans le cadre du projet « Harcèlement : mieux vaut prévenir ! » financé par le Conseil Département de la Somme, les élèves de 6ème ont participé à deux ateliers de sensibilisation au harcèlement scolaire avec l’association Aroéven, véritable partenaire dans l’éducation à la citoyenneté.

Les intervenantes ont proposé des séances ludiques très appréciées des élèves. Pour développer les compétences psychosociales comme l’empathie, ils ont travaillé sur les émotions et la notion de groupe en jouant ! Afin de lutter contre le harcèlement, ils ont également abordé à travers différentes activités les conséquences d’une situation de harcèlement et ont appris à comment réagir sur les réseaux sociaux en cas de cyber-harcèlement. Reconnu officiellement comme un délit dans le code pénal depuis 2022, elles ont également exposé un rappel à la loi pour prendre conscience de la gravité des actes.

C’est dans la bonne humeur que nos élèves de 6ème ont ainsi renforcé l’apprentissage des relations interpersonnelles positives, qui favorisent la sérénité du climat scolaire et le bien-être des élèves. Merci encore à l’association Aroéven pour ces modules de formation !

Don Quichotte, la plus grande œuvre du Siècle d’or espagnol

© La Troupe Solilès

A travers une représentation théâtrale de Don Quichotte par la troupe Solilès, tous les élèves de 6ème, dont la classe bilangue du collège, s’ouvrent sur la culture espagnole avec cette œuvre littéraire médiévale de Cervantès.

Véritable amoureux des romans de chevalerie, un gentilhomme de la Mancha en perd finalement la raison. Accompagné de son fidèle écuyer Sancho Pança, Don Quichotte part sur les routes d’Espagne pour réparer les injustices et combattre l’honneur de sa Dulcinée comme dans ses livres romanesques…

Sancho – On va où maintenant ?

Don Quichotte – Nulle part.

Sancho – C’est loin ?

Don Quichotte – Partout !

Sancho – Oui mais le royaume que vous m’avez promis ?

Don Quichotte – Tais toi Sancho.

Sancho – Je sens plus mes jambes ! Et j’ai une faim d’enragé.

Don Quichotte – Tu as faim ?

Sancho – Comme un loup.

Don Quichotte – Dors donc ! Qui dort dîne.

Sancho – Oui mais qui dîne, dort encore mieux !

En chevalier errant, Don Quichotte veut ainsi ferrer avec des moulins à vent qu’il considère comme des géants menaçants, les auberges deviennent des châteaux et de vilaines paysannes se transforment en belles princesses ! Sur la scène improvisée du collège, les trois talentueux comédiens ont fait voyager nos jeunes élèves au temps du Siècle d’Or dans des contrées espagnoles, passant du rire avec des dialogues cocasses, aux larmes avec la fin tragique du héros.

Cette épopée la plus célèbre au monde a ravi nos élèves, qui n’ont eu de cesse pendant le bord de scène de lever la main pour poser des questions pertinentes sur le spectacle, l’œuvre et les métiers du théâtre !

Le journal de Maïa

© Compagnie La Traversée

C’est dans le cadre du dispositif Une scène au collège que deux classes (4ème et 3ème) ont assisté à la représentation du journal de Maïa, présentée par la Compagnie La traversée, et qui aborde la thématique de l’anxiété chez les adolescents.

Maïa et Alicia, deux amies de treize ans rentrent en classe de 4ème au collège. Maïa confie à Alicia ses différentes craintes suite à son déménagement, comme le stress d’une nouvelle classe ou de manger seule à la cantine. Elle évoque son professeur de français Mme Leblanc qui considère les livres comme « la seule richesse au monde que l’on peut partager à l’infini ». Un exposé demandé en cours de français sur l’œuvre de Chateaubriand Mémoires d’outre-tombe va déclencher une vague d’angoisse chez l’adolescente hypersensible. Impuissante face à la pression scolaire dont elle est victime, elle va se renfermer, se disputer avec Alicia, et devient triste et négative, ne dormant plus, recherchant la solitude de sa chambre. Alicia ne réalise pas l’ampleur des troubles de l’anxiété et apprend par la mère de Maïa que cette dernière a « craqué  et qu’elle se repose ». Grâce à une thérapie par la parole, elle apprend à « enlever la peur d’avoir peur », à la gérer en verbalisant à travers des enregistrements destinés à l’adulte qu’elle deviendra. Elle écrira ainsi ses mémoires dans un journal dans lequel elle se raconte, le journal de Maïa.

Ce spectacle met en lumière les défis à relever lors de l’adolescence, avec notamment la pression scolaire et le regard des autres. Ce véritable témoignage autobiographique permettra à Maïa de mettre des mots sur sa souffrance et de se reconstruire pour retourner finalement au collège où elle fera de son mieux….

Découverte de la section MELEC au lycée Lamarck

Le Baccalauréat Professionnel MELEC, Métiers de l’Electricité et de ses Environnements Connectés, est une formation accessible aux élèves, filles et garçons, issus d’une classe de troisième.

Pour promouvoir et développer la féminisation de ce secteur, un groupe d’élèves filles du collège a découvert la filière MELEC au lycée Lamarck d’Albert autour de divers ateliers sur les installations électriques, les réseaux de communication, et l’énergie électrique. Les enseignements étant basés sur la pratique, elles ont ainsi découvert comment raccorder une fibre optique, travaillé sur des circuits électriques et sur des prises de courant.

Les métiers du bâtiment et des travaux publics ne sont plus réservés qu’aux hommes. Ils offrent aujourd’hui aux femmes de nouvelles ^perspectives de carrière. Un véritable secteur d’avenir pour les filles !

Pour ne plus être « SEUL »

Activement engagé dans la lutte contre le harcèlement scolaire, le Collège a proposé à tous les élèves de 6ème et de 5ème un spectacle-débat intitulé Seul présenté par la compagnie Acaly.

Grâce au Conseil Départemental qui finance le projet Harcèlement : mieux vaut prévenir !, les élèves ont pu assister à une pièce de théâtre qui met en scène deux personnages. Tom, cible humiliée par les moqueries et les insultes pendant son adolescence, est aujourd’hui un adulte de 30 ans qui se dit misérable car il a perdu la confiance en soi. Face à lui, sa petite voix intérieure, sa conscience, s’exprime pour le sortir de cet enfer qui est mis en scène par les jeux de lumières et le crescendo de la musique.

Elle commence par définir les différentes formes de harcèlement, violence répétée, pouvant être verbale, physique ou psychologique destinée à blesser et à nuire aux victimes, sans oublier le cyber-harcèlement qui fait des ravages sur les réseaux sociaux et lui rappelle toutes ses maltraitances passées. Elle évoque les conséquences du harcèlement qui peuvent s’avérer désastreuses et mener à commettre à l’irréparable. Et puis vient un temps fort du spectacle à travers une expérience : les comédiens demandent directement à chaque élève de se lever s’il s’est déjà senti blessé par une injure, s’il a déjà été victime de harcèlement, s’il est d’accord que le harcèlement peut détruire une vie. Progressivement les élèves se mettent debout et prennent conscience que le harcèlement n’arrive pas qu’aux autres.

Mais le message est clair : « Tu n’es pas SEUL TOM ! », et s’adressant au public : « Vous n’êtes pas SEULS ! » En effet, l’équipe ressource de pHARe et les ambassadeurs sont à votre écoute au sein du collège, sans oublier le numéro national 3018. Elle informe également sur les lois et sur les sanctions légales en matière d’harcèlement. Tom finira ainsi par trouver la force d’affronter le monde et conclura par « Ne laissez personne vous détruire », car « Vous n’êtes pas SEULS ! ». Les comédiens ont ensuite échangé avec les élèves afin de responsabiliser chacun et développer le vivre-ensemble et la tolérance, car nous sommes TOUS des acteurs de la lutte contre le harcèlement à l’Ecole.

Par son approche inter-active, ce spectacle permet de sensibiliser les jeunes et de (r)éveiller les consciences face aux problèmes de harcèlement .

Des cœurs en papier pour la Saint Valentin 

En cours de mathématiques pour exploiter la leçon sur le triangle rectangle, les élèves de 6ème1 et 6ème3 répartis en groupes de besoins, avaient pour consigne de construire un cœur. Le matériel utilisé : une règle, un compas et une équerre, et après cela mission découpage ! 

Tous les élèves ont ainsi travaillé selon des niveaux de difficultés différents. 
Les 6ème2 qui ont également participé, ont réalisé le niveau B. Le groupe B disposait du modèle et devait le reproduire, le groupe C, groupe intermédiaire, devait le fabriquer à partir d’un programme de construction et le groupe D a quant à lui utilisé un programme plus élaboré. 

A l’approche de la fête de la Saint Valentin, une activité mathématique qui donne du baume au coeur !

Le Carrefour des Métiers : Une Journée d’Exploration Professionnelle

Le mercredi 22 janvier, le Collège Pierre et Marie Curie à Albert a organisé un événement exceptionnel : le Carrefour des Métiers.

Destiné aux élèves de 5ème et 4ème, cet événement a permis aux jeunes de découvrir une multitude de métiers à travers 11 ateliers interactifs, animés par des professionnels passionnés. Les élèves ont eu l’opportunité d’explorer divers domaines, particulièrement le BTP (Bâtiment et Travaux Publics), la gendarmerie, la santé, l’informatique, les métiers de la banque, de l’énergie ou encore ceux de bouche et de l’industrie, secteur d’activité dans lequel les élèves ont découvert les différentes étapes de la production, de la conception à la fabrication à l’aide notamment de différentes vidéos. Ils ont ainsi compris l’importance de la technologie et de l’innovation dans ce secteur en constante évolution et ont été marqués par la complexité de ce métier. Certains ont été demandeurs pour les stages de troisième. Mais aussi, l’événementiel avec la société K’Dance qui a su « mettre le feu » avec une installation au top selon les dires des élèves : tapis rouge, cabine photos. D’ailleurs, ils se sont empressés de les solliciter pour organiser le bal de fin d’année….

Dans l’Atelier commerce, les élèves ont pu simuler des situations de vente, apprenant ainsi les techniques de négociation et de relation client. Cette expérience leur a montré l’importance des compétences relationnelles dans le monde du commerce. Chaque atelier a été conçu pour offrir une expérience immersive et enrichissante, permettant aux élèves d’appréhender leur avenir professionnel. Le format de l’événement a été particulièrement dynamique, avec des roulements de 20 minutes sur chaque atelier. Cela a permis aux élèves d’échanger directement avec les intervenants, de poser des questions et de mieux comprendre les compétences requises pour chaque métier. Les intervenants, issus de divers horizons professionnels, ont partagé leurs expériences et ont su captiver l’attention des jeunes. Parmi les activités phares, l’utilisation de casques virtuels a permis aux élèves de découvrir plus de 280 métiers différents. Cette technologie immersive a offert une perspective unique sur les environnements de travail, rendant l’expérience encore plus engageante. Les élèves ont pu se projeter dans des carrières variées, allant des métiers techniques aux professions de service. Les retours des élèves ont été très positifs, beaucoup exprimant leur enthousiasme pour les métiers découverts et leur désir d’en apprendre davantage. Les intervenants, quant à eux, ont salué l’intérêt et l’implication des jeunes, faisant de cet événement une belle réussite tant du côté des professionnels que des élèves.

Le Carrefour des Métiers a ainsi joué un rôle essentiel dans l’orientation des jeunes, leur permettant d’explorer des pistes professionnelles et de susciter des vocations en lien avec leur Parcours Avenir. Cet événement a non seulement enrichi les connaissances des élèves, mais a également renforcé leur confiance dans leurs choix d’avenir.

Nous tenons à remercier tous les intervenants (Mesdames Camille Texeira du CFA d’Amiens, Marie Laurence Masse, Isabelle Weiss du Lycée Lamarck, Messieurs Laurent Blondel,Pierre Bocquillon,Gauthier Boissady, Emilien Gillet, Pascal Pezeril, Emilien Gillet, Cédric Ramirez, Valentin Sueur et la gendarmerie d’Acheux en Amiénois) pour leur disponibilité et leur engagement, ainsi que les élèves pour leur participation active. Ce moment d’échange a été inspirant pour tous, et nous espérons qu’il aura un impact positif sur les choix futurs des élèves du Collège Pierre et Marie Curie.

Une inspiration du peintre Brueghel

C’est dans le cadre d’une initiation à l’Histoire de l’Art que les élèves d’ULIS ont découvert l’artiste Pieter Brueghel, maître de la Renaissance flamande, et ont réinterprété le tableau intitulé Paysage d’hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux.

Les élèves ont étudié la composition du tableau de Bruegel et les différents plans et éléments le constituant. En découpant le tableau en différentes parties, ils ont ensuite réparti le travail pour représenter cette scène de village avec des patineurs sur une rivière gelée et des oiseaux qui se rassemblent autour d’un piège sur le sol et dans des arbres nus.

Chaque groupe a réalisé en volume avec de l’argile les éléments significatifs du tableau puis a assemblé les différents éléments ainsi constitués pour recréer le décor enneigé.

Nous félicitons les élèves pour cette réalisation qui leur a demandé beaucoup de patience pour manipuler l’argile.

Temps suspendu : une initiation poétique à la photographie argentique

Dans le cadre d’un parcours artistique et culturel, les élèves de 6ème ont plongé dans un univers où le temps se dilate, se fige et s’épanouit : celui de la photographie argentique.

Ce projet artistique leur a offert l’occasion de renouer avec une pratique ancienne, lente et méticuleuse, qui invite à regarder le monde autrement. Imaginé en collaboration avec l’artiste photographe Guillaume Boilet, ce projet, à la croisée des disciplines, a également impliqué le français, la physique-chimie et la technologie. Une synergie qui a permis de créer du lien entre les disciplines.

Tout a commencé par la découverte des principes fondamentaux. Le photogramme, d’une simplicité presque magique, a révélé aux élèves que la lumière pouvait écrire sur le papier. Avec le sténopé, ils ont appris que l’image naît dans la patience : celle du temps de pose, où la lumière, filtrée par une petite ouverture, dessine sur le papier photosensible une empreinte fragile du réel. Puis, sous les conseils experts et bienveillants de Guillaume Boilet, ils ont pris en main l’appareil argentique pour composer une série de portraits et de prises de vue libres, affinant leur regard et leur sens de la composition.

Mais l’essence de la photographie argentique ne se limite pas à la capture de l’image. Elle se dévoile pleinement dans l’obscurité feutrée du laboratoire, un espace métamorphosé pour l’occasion au sein de la réserve des arts plastiques. Les élèves y ont vécu une expérience presque alchimique : celle du développement de leurs photographies. Ils ont observé, fascinés, l’émergence progressive des images dans le bain de révélateur, ce moment où l’invisible devient visible. Ils ont ensuite découvert le rôle du bain d’arrêt, où l’action chimique est suspendue, avant d’immerger leurs œuvres dans le fixateur, qui fige pour l’éternité les éclats de lumière capturés.

Cette expérience a puisé sa richesse dans la collaboration entre les arts plastiques et les différents domaines d’apprentissage. Les élèves ont exploré le vocabulaire poétique et technique de la photographie, mettant des mots sur leurs impressions et sensations. Ils ont découvert les phénomènes scientifiques à l’œuvre, des propriétés de la lumière à la chimie des bains argentiques.

Ce voyage artistique et sensoriel s’est achevé par une exposition collective regroupant les trois classes de 6e, dont la 6e CHAC (Classe à Horaires Aménagés Ciném’ART). L’événement a permis aux élèves de partager leurs créations avec leurs familles et la communauté scolaire. Les photographies, fruits d’un dialogue entre lumière, chimie et regard, côtoyaient d’autres œuvres réalisées depuis le début de l’année scolaire : étoiles autoportrait, folioscopes, mini-caméras, carnets de voyage ou encore caméras obscuras.

Cette exposition n’était pas qu’un simple aboutissement : elle incarnait le temps de l’échange et du partage. Elle a permis de célébrer un art où chaque image porte la trace d’un geste réfléchi, d’un instant suspendu, d’une lumière capturée dans le silence et parfois la beauté d’un imprévu ou du hasard. 

Ainsi, ce projet a offert aux élèves plus qu’une initiation technique. Il leur a appris la valeur du temps, de l’attente et de l’attention, tout en tissant des liens profonds entre les disciplines et en éveillant leur sensibilité artistique.

Nos jeunes Albertins sont champions du Santerre en futsal !

Félicitations pour leur parcours sans faute durant le championnat inter-district puis pendant la phase finale qui a eu lieu le 15 janvier à Montdidier.

Les joueurs n’ont enregistré aucune défaite et ont ainsi remporté la coupe à Albert. Mais la compétition n’est pas terminée puisqu’ils représenteront le collège au niveau départemental le 5 mars prochain…

On compte sur vous pour défendre nos couleurs et aller le plus loin possible dans cette compétition ! 

Pour apprendre en s’amusant : le paper toy

Issu de l’art ancestral de l’origami et des méthodes de pliage du papier, Paper Toy signifie littéralement «jouet en papier».

En cours de mathématiques, les élèves de 6ème 2 ont participé à un concours afin de construire le personnage de leur choix sous forme de paper toy, en découpant, collant, assemblant, et décorant. Cette activité ludique leur a permis de mettre en pratique le travail abordé en géométrie sur les pavés droits.

Les élèves de différents classes ont voté pour le meilleur assemblage. Et les gagnants sont … Sur la première marche Leeloo et sur la seconde marche Maximilien qui ont remporté les suffrages. Pour les récompenser, des lots ont été distribués comme une calculatrice offerte pour les quatre premiers.

Bravo pour leur créativité et leur originalité, on vous laisse admirer les résultats !

Des cartes postales pour Noël

Les élèves de 6ème qui suivent la bilangue espagnole ont pu mettre en pratique leurs apprentissages dans un projet concret en décembre dernier: la confection et rédaction de cartes postales sur le thème des fêtes de fin d’année.

La partie confection a été assurée en grande partie en cours d’Arts Plastiques par Mme Michel. Les cartes ont ensuite été regroupées pour être terminées en classe d’espagnol avec Mme Boissady. Les élèves ont enfin rédigé leurs messages en espagnol. Quelques modèles de vœux étaient proposés, mais les élèves se sont vite emparés des souhaits à envoyer.

​Cette démarche, en plus d’ancrer les apprentissages dans la réalité, a également permis de développer les valeurs citoyennes de solidarité et de générosité. Et oui! Les cartes postales ont ensuite été envoyées dans une maison de retraite à Logroño, en Espagne, afin d’apporter un peu de chaleur aux résidents qui se sentent parfois seuls en cette période!

​L’équipe d’animation de la maison de retraite a gentiment répondu à nos élèves à travers une vidéo qui leur a apporté beaucoup de joie et d’émotions! Ce fut un moment de grande fierté pour eux, de partage entre générations et un moyen de les sensibiliser à l’ouverture à l’autre.

« ¡Millones de gracias desde España! »

Paris, la ville lumière du cinéma

Les premiers élèves de la Classe à Horaires Aménagés Cinéma Audiovisuel ont plongé dans l’univers fascinant du cinéma tout en explorant la capitale française sous un angle inédit. Paris, berceau du 7e art, a offert une multitude de lieux emblématiques où l’histoire du cinéma a pris vie, créant ainsi un parcours d’éducation artistique et culturel aussi instructif qu’enrichissant.

Ils ont commencé par une immersion dans le Paris de 1895, à l’époque des frères Lumière, découvrant à travers une balade dans le Paris d’antan, les lieux clés de la naissance du cinéma. Cette promenade dans le temps a permis aux élèves de comprendre comment le cinéma a pris racine dans la capitale, marquant le début d’une révolution culturelle.

La visite du Grand Rex, emblématique cinéma Art déco, a offert un voyage dans l’histoire du cinéma avec un focus sur ses coulisses et l’évolution des effets spéciaux, éveillant l’imaginaire des jeunes cinéphiles en herbe.

Puis, les élèves ont redécouvert la Tour Eiffel sous l’œil du cinéma, explorant son rôle dans des films célèbres. Enfin, la Cinémathèque Française, temple de la mémoire cinématographique, a clôturé le séjour, avec le visite du musée Georges Méliès et l’évolution du cinéma, enrichissant ainsi la culture cinématographique des élèves.

Ce séjour a permis aux élèves de comprendre l’histoire et l’évolution du cinéma tout en nourrissant leur imaginaire et leur sensibilité artistique.

Les élèves de Pierre et Marie Curie plongent dans l’univers de l’Aéronautique

Dans le cadre de leur parcours de découverte des métiers ce lundi 18 novembre 2024, quelques élèves de 4ème et 3ème, filles et garçons, ont eu l’opportunité de participer à une sortie enrichissante au sein d’Industrilab, un événement dédié à l’exploration des métiers de l’Aéronautique et de l’ingénierie.

Guidés par d’anciens élèves, Guénolé et Tom, les jeunes participants ont pu découvrir les différentes facettes de l’industrie aéronautique. L’une des activités phares de cette après midi a été la réalisation d’un avion en acier (modèle réduit), où les élèves ont pu s’initier aux techniques de pliage et de rivetage. Cette expérience pratique leur a permis de comprendre les compétences techniques requises dans ce secteur dynamique.   

Mais la découverte ne s’est pas arrêtée là ! Les élèves ont également eu l’occasion de s’essayer à la réalité virtuelle, une technologie de pointe qui transforme la manière dont les professionnels conçoivent et testent leurs projets. Grâce à des casques de réalité virtuelles, ils ont pu simuler l’accompagnement des navires dans le port de Calais, offrant un aperçu fascinant des défis et des innovations de ce domaine. En outre, les élèves ont été introduits à l’utilisation d’exosquelettes, des dispositifs qui augmentent les capacités physiques des travailleurs. Cette technologie en plein essor dans l’industrie a suscité un grand intérêt pour ces outils révolutionnaires.                                           

Cette sortie à Industrilab a non seulement permis aux élèves de découvrir des métiers passionnants, mais elle a également renforcé leur motivation à envisager une carrière dans l’aéronautique qui voit loin avec l’innovation d’un avion composite pour 2035. Les participants ont également souligné l’importance d’éveiller des vocations et de les préparer aux défis de demain.    

Cette après-midi a été une véritable immersion dans le monde futur, alliant apprentissage pratique et découverte technologique, et laissant une empreinte « durable » dans les esprits de nos collégiens.

Une journée d’inspiration pour nos collégiens

Amiens, le 14novembre2024, le stade de la Licorne a vibré au rythme des ambitions et des découvertes lors de la « Nuit de l’orientation, un événement dédié notamment à nos élèves de 3ème de PMCd’Albert.

Cette journée qui a rassemblé 51jeunesa été l’occasion de plonger dans l’univers demétiers dunumérique,de lasanté,del’industrie et bien d’autres secteurs. Les élèves ont eu la chance de rencontrer des professionnels passionnés, prêts à partager leurs parcours et à répondre aux questions des jeunes en quête d’orientation. Cette interaction directe a permis aux participants d’envisager des carrières qu’ils n’avaient peut-être jamais soupçonnées auparavant.Certains se sont essayés à la réalité augmentée grâce à l’utilisation des casques virtuels.

Un des moments forts de la journée a été « l’EscapeGamenumérique», une activité ludique et interactive qui a permis aux élèves de travailler en équipe tout en découvrant les compétences requises dans le monde professionnel d’aujourd’hui. Cette approche innovante a non seulement diverti les élèves, mais a également éveillé leur curiosité pour les métiers liés aux nouvelles technologies. Pour beaucoup d’élèves, cette « Nuit de l’orientation » a été une véritable révélation. Ceux qui n’avaient pas d’idée précise sur leur futur métier ont pu trouver des pistes intéressantes et des perspectives nouvelles. Les retours des participants ont été très positifs, soulignant l’importance de ce type d’événement pour les aider à se projeter  dans l’avenir. Au travers des échanges lors du débriefing avec nos élèves, on peut d’ores et déjà affirmer que la « Nuit de l’orientation » a été un tir gagnant, renforçant ainsi les liens entre l’éducation et le monde professionnel.

Nous espérons renouveler cette expérience l’année prochaine, afin de continuer à inspirer et à guider nos collégiens vers un avenir prometteur. Rendez-vous en 2025 ! Nous remercions l’association des parents et le FSE d’avoir contribué au financement du transport.

Le Circuit du Souvenir dans la Somme

D’Albert à Péronne, les élèves ont emprunté le Circuit du Souvenir, haut lieu de mémoire qui honore le souvenir de tous les soldats de la Première Guerre Mondiale.

Pendant la guerre 14-18, la Somme a été profondément touchée par les combats et garde les cicatrices de ce conflit. Les élèves de 3ème ont sillonné les champs de bataille sur les traces de ces hommes, accompagnés par la guide Perrine Chovaux. Ils ont ainsi découvert trois sites emblématiques de la Grande Guerre : le trou de mine de la Boisselle ou Lochnagar Crater, le monument de Thiepval et le mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel qui conserve les marques des tranchées et les impacts d’explosions.

Les élèves ont beaucoup apprécié la bonne humeur de leur guide et les anecdotes illustrant la vie de soldats. Ils ont ainsi pu mesurer la violence des affrontements lors de la plus meurtrière bataille de la première guerre mondiale en 1916.

Cérémonie de remise des diplômes

Le mardi 12 novembre était programmée la soirée de cérémonie républicaine de remise des diplômes du DNB.

Grâce à la municipalité d’Albert que nous remercions, c’est au TJP, Théâtre du Jeu de Paume, que nos jeunes diplômés étaient conviés pour recevoir leur brevet en présence des élus, Madame la Vice-Présidente du Conseil départemental et de Monsieur le Maire, et bien sûr accompagnés de leurs « fiers » parents. Monsieur le principal, en maître de cérémonie a appelé nos anciens de 3ème qui ont ainsi défilé sur la scène et les professeurs leur ont remis leur premier diplôme sous les applaudissements du public réuni pour partager leur réussite scolaire.

Les résultats obtenus pour la session 2024 montrent une hausse des pourcentages d’admissions : pour le DNB : 88,4 %, contre 86,5 % en 2023, dont 40,58 % avec la mention Très Bien, 15,95 % avec la mention Bien, et 18,84 % avec la mention Assez Bien ; de même pour le Diplôme National du Brevet, série professionnelle avec 42,86 %. Quant au Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA), 3 élèves ont été admis et 100 % pour le certificat de formation générale CFG). Encore toutes nos félicitations à eux !

PMC : En vert et contre le harcèlement scolaire

La journée nationale de lutte contre le harcèlement était organisée le 7 novembre pour sensibiliser et prévenir les phénomènes de harcèlement scolaire, afin de permettre à tous, de s’épanouir dans sa scolarité en respectant le vivre ensemble. Cette journée de mobilisation constitue l’un des temps forts du programme de lutte contre le harcèlement à l’Ecole, pHARe, programme déployé depuis septembre 2022 au collège, qui a d’ailleurs obtenu la labellisation Niveau 2.

Tous nos collégiens ont participé à diverses activités de prévention et d’information pour insister sur l’importance de la responsabilité collective. Et si l’autre, c’était toi ?     

A partir d’illustrations de la bande dessinée Seule à la récré, les plus jeunes en 6ème ont (re)défini les caractéristiques du harcèlement scolaire et ont porté à leur poignet un bracelet de couleur verte, symbole de leur engagement. En répondant à un QCM interactif réalisé à l’initiative d’un ambassadeur investi, Alex Demaison, les élèves de 5ème ont évalué leurs connaissances grâce à cette approche ludique très appréciée ! Pour prendre conscience des émotions ressenties par les victimes, les élèves de 4ème et de 3ème ont quant à eux échangé lors de débats mouvants pour développer l’empathie.

Des élèves du dispositif ULIS ont réalisé une banderole qui clamait : PMC, en vert et contre le harcèlement scolaire, présentée à Monsieur le Maire et à son adjointe chargée de l’éducation. Accompagnés par des élèves de 6ème , ils ont posé aux côtés des chefs de l’établissement, pour tous ensemble dire NON au harcèlement !

Libérer la parole est fondamental quand un élève est confronté, en tant que cible ou témoin, à une situation de harcèlement. Les adultes de l’équipe pHARe et les élève ambassadeurs, ainsi que le numéro 3018, sont à votre écoute.

       Un cross pour les Restos du Coeur

Les professeurs d’EPS du Collège ont organisé le traditionnel challenge cross qui vient clore la première période de cours.

Tous les élèves du collège ont participé à cet événement sportif qui rassemblait également les CM2 des écoles Daudet, Bouzincourt et Anatole France, venus affronter amicalement les 6ème. Sur les pistes du stade Potez, les participants ont couru pendant une durée de 9 minutes sous un ciel ensoleillé. Après l’effort, un peu de réconfort avec une collation proposée par le collège et la municipalité d’Albert ! Ils ont remporté des prix récompensant au niveau individuel par élève et au niveau collectif par classe, et ont également reçu des prix offerts par le Conseil Départemental. Cette année, cet événement sportif était l’occasion de soutenir l’association des Restos du Coeur. Un collecte organisée par les élèves du dispositif ULIS a permis de récolter près de 300 produits !

Félicitations aux participants pour ce bel esprit sportif et cet élan de générosité !


                                       La semaine bleue 2024

Du 30 septembre au 6 octobre 2024, de nombreuses rencontres autour d’animations, d’ateliers et de conférences à destination des personnes âgées, sont organisées dans toute la France lors de la semaine bleue.

Les élèves circassiens de 4ème et 3ème du Collège ont participé aux activités proposées par l’ Ehpad d’Albert réunissant des retraités de différents instituts. En écho à cette année olympique, le thème proposé était « Bouger ensemble pour entretenir la flamme ». Ils se sont produits au Vélodrome de la ville et ont ainsi présenté des enchaînements sur la thématique des jeux olympiques. Sur un monocycle, avec des balles, des diabolos, mêlant acrobatie et jonglage, ils ont représenté le passage de la flamme à l’aide d’une massue ! Ils ont même initié leurs aînés lors d’une séance de jonglage, pour le plus grand bonheur de nos seniors.

Un véritable moment de partage intergénérationnel, avec également la présence du relais assistants maternels (RAM), qui a permis de tisser du lien avec les aînés.

Une après-midi de cohésion sportive pour les élèves de 6ème

Vendredi 20 septembre, dans le cadre de la journée du sport scolaire,  direction le Stade Potez pour les nouveaux élèves des trois classes de 6ème !

Ils ont participé à une demi-journée sportive pour faire connaissance entre eux par le biais d’activités qui placent la solidarité, l’encouragement, et la communication au centre de cet événement. En effet quoi de mieux que le sport pour renforcer l’esprit d’équipe de façon ludique ? Avec au programme : course en sac, tir à la corde, course hockey,  course codes, qui ont su apporter la joie et le sourire, le tout sous un beau soleil…

Un bel exemple du vivre ensemble !

Remerciements à Mme Ratajczyk et M. Berthiaux pour leur aide dans l’encadrement et l’animation d’ un atelier. 

   Visite de Monsieur le Recteur au Collège

En accord avec les journalistes Adeline Collet du Courrier Picard et Lison Bourgeois de France Bleu, extraits des articles parus jeudi 19 et samedi21 septembre 2024 :

Le recteur en visite à Albert pour observer les groupes de besoins au collège

Picardie : le recteur en visite à Albert pour observer les groupes de besoins au collège

Pierre Moya, recteur de l’académie d’Amiens, s’est rendu, jeudi 19 septembre au collège Pierre-et-Marie Curie à Albert pour observer la mise en place des groupes de besoins depuis la rentrée en 6e et 5e. Après un gros travail en amont pour former les groupes en 5e, les enseignants concernés sont, pour le moment, plutôt satisfaits.

C’est LA grande nouveauté de la rentrée 2024 dans les collèges de France : la création de groupes de besoins en français et en mathématiques dans les classes de 6e et 5e. Pour observer leur mise en place, le recteur de l’académie d’Amiens, Pierre Moya, s’est rendu, jeudi 19 septembre, au collège Pierre et Marie Curie d’Albert.

Avant d’aller visiter deux groupes d’élèves et leurs enseignantes, Aurélien Odiot, principal du collège, a expliqué le travail effectué pour composer les groupes. « Cela a été un vrai travail d’orfèvrerie. On a eu sept ou huit propositions de répartition avant de définir les groupes ». Pour bâtir les groupes en 5e, différents des classes, l’équipe pédagogique a pu s’appuyer sur les deux années du dispositif tremplin qui permettait aux élèves en difficulté d’avoir des heures de soutien en maths et en français. En revanche, les groupes n’ont pas encore été établis pour les élèves de 6e. Les enseignants ont préféré attendre les retours des évaluations et la rentrée de la Toussaint.

« Plus souple qu’une classe de 30 élèves »

L’heure est à la visite des groupes de français. Dans la première, quinze élèves suivent le cours de Céline Tauzelly, professeure de lettres modernes. Les collégiens étudient l’imparfait et expliquent au recteur que travailler en petit groupe, « c’est mieux ».

Dans le cours de Florence Pézeril, ce sont 21 élèves qui planchent sur les héros. L’enseignante voit du positif dans ces petits groupes. « C’est plus souple qu’une classe de 28 ou 30 élèves. On peut accéder aux besoins des élèves. » La professeure de français travaille en îlots, ce qui lui permet d’organiser son groupe de façon plus hétérogène. « J’essaie de mixer les besoins. Ce sont des élèves que je connais donc j’essaie de mettre des bons élèves avec des moins bons pour avoir différentes compétences. »

Lilyrose, Léa, Mélynda et Zoé apprécient de se retrouver en français alors qu’elles sont dans des classes différentes : « Nous avons à peu près le même niveau donc on peut bien travailler ensemble. C’est plus facile. »

Du positif et des bémols

Si le but de ces groupes de besoins est de permettre à tous les élèves de maîtriser le socle commun de connaissances, les enseignants voient aussi des limites. À la demande du ministère de faire bouger les groupes régulièrement, les professeurs émettent des réserves. « Les élèves sont attachés à leurs professeurs, leur classe, leurs copains, leurs repères, surtout les 6e. Les faire changer au cours de l’année, c’est risquer de les perturber. »

 Article en intégralité :https://www.francebleu.fr/infos/education/a-albert-des-groupes-de-besoins-au-college-a-double-tranchant-selon-certains-enseignants-2462614 

« C’est plus facile pour la professeure de répondre à nos questions »

« Comme il y a moins de monde, c’est plus facile pour la professeure de répondre à nos questions », explique Hugo, 11 ans. Il suit le cours de français de Florence Pezeril. Pour l’enseignante de Lettres modernes, « le but de ces pratiques, c’est de mener à bien les élèves sur des acquisitions de compétences identiques ». Elle n’exclut pas la possibilité d’aller moins vite avec certains groupes, ou d’utiliser des textes plus courts pour les élèves en difficulté.

Certains enseignants restent frileux :

Céline Tauzelly, également enseignante de Lettres Modernes au collège Pierre et Marie Curie d’Albert, attend de voir les conséquences de ses groupes de besoins pour juger de leur efficacité ; «  Il y a des points positifs et des points négatifs« . Puis elle explique : « Il y a beaucoup de choses qui peuvent être regrettables, comme le fait qu’ils ne se sentent pas forcément à l’aise s’ils sont dans un groupe plus faible. Cela peut être un peu mal ressenti par les élèves. « 

« Liberté d’organisation »

Le recteur, lui, voit en ce dispositif une « grande liberté laissée aux établissements qui étaient libres de s’organiser comme ils le voulaient ». Depuis la rentrée, Pierre Moya indique avoir observé « des élèves satisfaits d’être dans des groupes de besoin et des professeurs pour qui il est plus facile de répondre aux besoins des élèves ». Un bilan devrait être tiré au cours de l’année afin d’étendre, oui ou non, cette mesure aux élèves de 4e et 3e.