Ciném’Art

Amiens : les élèves découvrent le monde du cinéma grâce au Color’Ado

© Article publié par le Courrier Picard le 20 octobre 2025 et écrit par CHristian LEGRIS

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Le Safran a accueilli pendant une semaine les élèves participants au dispositif Color’Ado, semaine de création cinématographique pour collégiens et lycéens. Les petits films seront présentés au public le 21 novembre 2025.

Chaque détail compte pour Eva-Rose et Annaëe, deux des élèves participantes.
Chaque détail compte pour Eva-Rose et Annaëe, deux des élèves participantes.

Nous avons un niveau exceptionnel chez les 25 participants du 37e Color’Ado », confie d’entrée de jeu Frédéric Schildknecht, bénévole de longue date sur l’action. Chaque année dans le cadre du festival international du film d’Amiens (FIFAM), un atelier de découverte et de pratique du cinéma d’animation est proposé à des élèves du second degré. Le recrutement s’opère par le biais d’un appel d’offres. Les établissements retenus sont le collège Pierre et Marie Curie d’Albert et le lycée Montaigne d’Amiens.  Accompagnés par des professionnels les élèves sont immergés pendant une semaine entière dans un processus de création de film. Ils transitent par toutes les étapes de la création au travers de différents ateliers pour réaliser un film de trois minutes.

Les apprentis cinéastes assisteront à la projection publique de leurs réalisations lors de la cérémonie de clôture du festival le 21 novembre 2025. « L’aventure commune constitue  l’occasion de mixer des publics qui ne se connaissent pas. On a la chance d’être accueillis dans les locaux du Safran, scène conventionnée d’Amiens Métropole. La configuration du lieu autorise la répartition des groupes mixtes dans plusieurs salles », apprécie le bénévole.

En amont de l’installation au Safran, un travail est mené dans les classes. La semaine de création amiénoise s’articule autour des thèmes du festival. Les invités accompagnés par leurs enseignants écrivent des scénarios, créent des décors, modèlent des personnages, filment des scènes image par image, imaginent les bruitages et la bande son, transposent des images sur une bande-son originale. L’activité se calque sur les thèmes du festival. « La présence de professionnels aux côtés des élèves s’avère indispensable. Les techniciens de Waide Somme, l’école d’animation 3D, et de la Fabrique d’Images, association de création audio visuelle apportent leur maîtrise et guident l’énergie créatrice des invités », salue Frédéric Schildknecht.

Ciném’ART : une soirée de lumière, d’engagement et de transmission

C’est dans une salle comble que s’est tenue la grande soirée de projection du parcours Ciném’ART, un projet pédagogique ambitieux qui mêle apprentissages fondamentaux, expression artistique et engagement citoyen. Parents, élèves, enseignants, partenaires culturels et anciens élèves ont répondu présents pour célébrer ensemble le travail accompli tout au long de l’année. Une soirée forte en émotions, reflet de la richesse d’un projet collectif profondément humain.

Une communauté rassemblée autour d’un même élan: Dans un contexte de fin d’année souvent chargé, la mobilisation de tous a été remarquable. Les familles se sont déplacées en nombre, les intervenants extérieurs ont tenu à être présents, malgré leurs nombreuses sollicitations, et de nombreux collègues ont apporté leur aide précieuse à l’organisation. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés. Un clin d’œil appuyé également aux « petites mains de l’ombre », y compris les conjoints de l’équipe, qui ont contribué, dans la discrétion, à la réussite de cet événement.

Parmi les partenaires présents ce soir-là : Mylène Kokel, Nicolas Dekyndt (représentants de l’association Bulldog Audiovisuel), Clément Hess (réalisateur de Perpètes-les-oies), et Juliette Dronsart de l’ACAP – Pôle régional image. Nous saluons aussi l’implication d’Émilie Vaquette, du Zèbre et de Guillaume Boilet, de L’Extraordinaire Regard, excusés pour cette soirée mais étroitement associés à la démarche tout au long de l’année. Un énorme merci à Bruno Lebecque, gérant du cinéma de notre ville, qui est un partenaire fidèle et qui nous aide au quotidien, rendant nos projets réalisables. 

Un travail d’équipe éducative salué: Côté collège, plusieurs membres de la communauté éducative se sont investis dans la mise en œuvre du projet et dans la soirée à mes côtés. Anaïs Bonnaud, Mickaël Lambert, Cathy Théot, Thibaut Michaudet, ont œuvré avec enthousiasme. Joël Pruvot et Florence Leconte de l’école Daudet ont aussi rendu ce moment mémorable avec de délicieuses chouquettes offertes, mettant en valeur notre lien école-collège. Elles furent accompagnées d’un verre de l’amitié offert par le FSE du collège. D’autres, tout au long de l’année, ont su adapter leurs enseignements au service du parcours Ciném’ART : Anaïs Bonnaud en français, Mickaël Lambert en physique, Chrystelle Devaux en EPS, Christelle Tonnel en anglais, Luc Matran en technologie – ce dernier étant également un pilier précieux du quotidien. Leur engagement montre combien l’interdisciplinarité permet d’enrichir les apprentissages et de donner du sens à l’école.

Une soirée sans hiérarchie, où chaque voix compte : La soirée n’a pas cherché à établir de palmarès : tous les niveaux ont été mis à l’honneur, chacun avec sa sensibilité, ses thématiques, et une même conviction : le cinéma comme levier de développement personnel et collectif.

Les 6e ont proposé un travail remarquable autour du corps et du silence, inspiré du cinéma muet. Par leur jeu physique et expressif, ils ont montré que l’absence de mots peut être un langage en soi. Les 5e, quant à eux, ont présenté Phareville, un court métrage en stop motion traitant du harcèlement. Cette production est lauréate du prix académique Non au harcèlement. Une seconde production Je vais le faire ! a amené le thème de l’égalité filles-garçons à travers la pratique sportive.

Moment d’émotion avec le retour des anciens élèves, aujourd’hui en classe de seconde, venus diffuser leur dernier film. Clément Hess, le réalisateur et invité d’honneur, a souligné la qualité de leur travail et leur professionnalisme : « une véritable équipe technique digne de professionnels ». Le film comportait aussi un hommage discret et touchant à un camarade imaginaire disparu trop tôt, ajoutant une dimension poignante à cette soirée.

Enfin, les 3e et 4e ont présenté ECHO, un court métrage de 20 minutes interrogeant l’histoire de l’égalité entre femmes et hommes à travers les époques. Une œuvre engagée, portée par l’intelligence collective des élèves, et marquée par un message final fort :
« À nous toutes et tous d’écrire la suite, pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une évidence. »

Quand l’école donne voix et regard : Cette soirée Ciném’ART a prouvé, une fois encore, que l’école peut être un lieu de création, de réflexion et de transformation. En croisant les disciplines, en ouvrant les portes à des partenaires professionnels, en faisant confiance aux jeunes, nous les accompagnons dans un chemin d’émancipation, de prise de parole et de conscience.

Merci à toutes celles et ceux qui ont permis à cette soirée d’exister. Merci aux élèves pour leur engagement, leur créativité, leur sincérité. Ensemble, continuons à croire que le cinéma peut, à sa manière, changer des vies. 

« Merci de me suivre dans cette belle aventure cinématographique ! »  Eva Michel, enseignante et coordonnatrice du Ciném’ART

À la découverte de la table MasUp : une journée d’expérimentation cinématographique pour les 5e Ciném’ART

Les élèves de la classe de 5e Ciném’ART ont vécu une journée d’immersion au cœur de la création cinématographique interactive, grâce à une intervention proposée par Béranger, spécialiste de la table MashUp et intervenant pour l’ACAP – Pôle régional image d’Amiens. Cette journée, riche en manipulations, en découvertes techniques et en expérimentations artistiques, a permis aux élèves de s’initier à un outil pédagogique assez rare et stimulant : la table de montage MashUp.

Le début de la matinée a été consacré à la prise en main de cet outil technologique original. Sous la table MashUp, une caméra détecte des codes – un fiducial – apposés au dos de cartes représentant des plans de films, tandis qu’un logiciel spécialement programmé permet d’associer à ces cartes des vidéos, des sons, des bruitages. Les élèves ont ainsi découvert les coulisses du montage en temps réel, manipulant les éléments visuels et sonores pour créer des séquences nouvelles et expressives. Cette approche a favorisé une compréhension concrète des enjeux techniques du langage cinématographique tout en développant leur autonomie numérique.

Une première série de mises en pratique s’est appuyée sur un corpus d’images extraites du film Charlot prisonnier (Charlie Chaplin, 1917). En jouant avec les plans, en les réorganisant, en modifiant leur ordre, les élèves ont saisi à quel point le montage transforme le sens. Des intentions sont nées, des interprétations ont émergé, des mini-récits se sont esquissés. À travers cet exercice, ils ont découvert de manière ludique et interactive le célèbre effet Koulechov, qui démontre que le sens d’une image dépend fortement de celle qui la précède ou la suit. Ces cartes pédagogiques adaptées ont facilité cette prise de conscience, tout en sollicitant leur esprit critique.

L’après-midi a permis de passer à un niveau de complexité supérieur : les élèves, désormais à l’aise avec la table et ses possibilités, se sont confrontés à un exercice de style cinématographique. Cette fois, les plans provenaient de films aux esthétiques et genres variés : noir et blanc, couleur, science-fiction, burlesque, film noir ou encore comédie musicale. Chaque groupe d’élèves devait relever un défi de taille : imaginer un scénario original en articulant ces plans issus de sources hétérogènes, puis les assembler de façon à nous faire croire qu’ils avaient été tournés pour se répondre, comme s’ils faisaient partie d’un même film.

Ce travail de recomposition narrative, mêlant imagination, manipulation technique et analyse des images, a permis aux élèves de comprendre les pouvoirs de construction et de transformation du montage. Plus encore, il les a amenés à développer une distance critique vis-à-vis des images : peut-on leur faire dire ce que l’on veut ? Comment influencent-elles notre perception ? Quelle place pour le spectateur dans la fabrication du sens ? Ces questions, posées tout au long de l’atelier, ont ancré cette expérience dans une démarche d’éducation à l’image essentielle pour former les citoyens éclairés de demain.

Entre jeu, création, technique et réflexion, cette journée autour de la table MashUp a offert aux 5e Ciném’ART un regard nouveau sur les images, et une expérience concrète de ce que le cinéma peut produire lorsqu’on en comprend les mécanismes.

« Je vais le faire » : un court-métrage engagé par les élèves de 5e cinéma

Les élèves de 5e cinéma ont relevé un défi de taille : réaliser un court-métrage de A à Z en seulement 18 heures d’atelier. Une immersion intense et passionnante dans les métiers du cinéma, accompagnée par Mylène et Niko, de l’association Bulldog.

Le thème imposé de cette session d’écriture était : « Je vais le faire », avec une contrainte formelle : intégrer ou jouer avec le reflet à l’image. Ce point de départ a donné lieu à des échanges, des discussions… et à une décision forte portée par l’idée de Rafaël et adoptée par le groupe : aborder le thème de l’égalité fille/garçon, en écho au film Billy Elliot de Stephen Daldry, source d’inspiration autant narrative que visuelle.

Accompagnés dans l’écriture du scénario par Mylène et Niko, les élèves ont mené un travail sur la langue et les registres, apprenant à écrire pour l’écran : dialogues crédibles, situations réalistes, conflits narratifs, enjeux. Chaque mot compte, chaque scène doit faire avancer le récit. Une fois l’histoire construite, place à la préparation technique : séquençage, découpage, repérages, storyboard… Un véritable travail d’organisation pour planifier les scènes, répartir les rôles et penser à tout ce qui ferait exister l’histoire à l’image.

Le tournage a été l’occasion de vivre pleinement l’expérience de plateau : les élèves ont occupé les différents postes – caméraman, perchman, ingénieur du son, clapman, script – tout en interprétant eux-mêmes les rôles qu’ils avaient écrits. Ils ont dû incarner avec justesse des situations parfois dures, confrontant les stéréotypes de genre et les préjugés encore trop présents dans notre société. Il a fallu trouver le ton juste, faire passer une émotion, dénoncer sans caricaturer. Ce projet a aussi été l’occasion de réfléchir collectivement à la manière dont le cinéma peut faire évoluer les mentalités, en représentant des personnages libres, sensibles, complexes – loin des clichés souvent blessants.

La dernière étape – la postproduction – permettra bientôt de finaliser ce travail : choisir les bonnes prises, monter les séquences, rythmer la narration, ajuster le son et l’image pour donner l’illusion du réel. Et pour couronner le tout, une projection aura lieu lors de la soirée Ciném’ART, où familles et amis pourront découvrir le film réalisé par les élèves. Un moment de partage et de fierté, où l’art devient vecteur d’engagement, de réflexion et d’émotion.

Entre fiction et réalité : un tournage au cœur de l’engagement

Au cœur d’un cadre enchanteur, à l’ombre de pierres chargées d’histoire de près de 900 ans, nos apprentis cinéastes ont donné vie à un projet tissé de passion et de patience. Depuis le mois de Septembre, ils avaient façonné un scénario, mots après mots, scène après scène, imaginant les contours d’un court-métrage qui, enfin, allait prendre forme sous leurs yeux.

Durant une semaine, du 3 au 7 février, le château majestueux de la Flocellière, en Vendée, s’est mué en véritable laboratoire artistique, où l’imaginaire a pris corps sous l’œil des caméras. Chaque instant fut une véritable plongée dans l’effervescence d’un plateau de tournage, où l’imagination et la technique se sont entrelacées. Nos jeunes cinéastes ont exploré les subtilités de la mise en scène, affrontant avec ingéniosité des défis dignes des plus grands professionnels. Comment faire jouer un piano sans interprète, simplement grâce à une habile mise en scène ? Comment conférer une aura fantomatique à une comédienne ? Autant de questions qui ont stimulé leur créativité et affiné leur regard d’artiste.

Les Ciném’ARTiens ont ainsi donné vie au scénario patiemment écrit depuis le début de l’année, transformant leurs idées en images, leurs rêves en séquences. Une aventure exigeante et exaltante qui, au fil des 17 séquences filmées, révélera une œuvre engagée explorant, avec finesse et humour, la place des femmes dans la société, entre devoirs imposés et libertés conquises.

Mais l’aventure ne s’est pas arrêtée au plateau de tournage. Ce séjour était l’occasion d’associer les pratiques artistiques. Les circassiens ont ainsi investi ce décor d’exception, explorant eux aussi, à travers le mouvement et le corps, la question de l’égalité filles-garçons. Acrobates, jongleurs, ils ont tissé un dialogue muet avec la caméra, enrichissant l’expérience artistique de leur langage corporel à l’image d’un Charlie Chaplin ou d’un Buster Keaton. Entre cour et jardin, ils ont créé des instants suspendus, des tableaux vivants en écho au thème du film.

Une semaine durant, cinéma et spectacle vivant se sont unis dans un même élan créatif, laissant derrière eux des souvenirs gravés, des images imprimées dans les esprits, et le sentiment d’avoir touché, l’espace d’un instant, à la magie du septième art.

De retour au collège, les Ciném’Artiens poursuivent désormais le travail derrière les écrans, plongés dans l’étape de la post production: le montage. Sélectionner les meilleures prises, ajuster les rythmes, travailler le son et l’image pour donner toute sa force au récit : un travail minutieux qui leur permettra de façonner ce qu’ils ont imaginé collectivement. Bientôt, leur court-métrage prendra vie dans sa version définitive, prêt à être dévoilé en fin d’année, offrant au public un regard singulier et engagé sur la place des femmes dans la société.

Du stop motion pour un cinéma engagé contre le harcèlement scolaire

Dans le cadre d’un projet artistique ambitieux, les élèves de 5ème Ciném’ART ont collaboré avec les élèves de Cm1-2 des écoles de secteur A. Daudet et A. France pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire.

Ce projet a débuté par une journée dédiée à la découverte de la technique du stop motion. Les élèves de 5ᵉ, déjà initiés à cette pratique dans  leur cours de ciném’ART, ont pris le rôle de mentors pour accompagner leurs camarades des classes de CM1 et CM2. Ils ont présenté les bases de l’animation image par image, expliqué l’importance de la préparation des décors et des personnages, et partagé leur enthousiasme pour cette forme d’art expressif et engageant. Ce moment d’échange inter-niveaux a permis aux plus jeunes de s’approprier cette technique tout en renforçant les liens entre les élèves.

Lors d’une deuxième journée, tous les participants ont travaillé ensemble à l’écriture d’un scénario inspiré du plan PHARE, un programme national de prévention du harcèlement en milieu scolaire. À travers des discussions animées, les élèves ont réfléchi aux différentes formes de harcèlement, aux émotions ressenties par les victimes et les témoins, ainsi qu’aux solutions pour y faire face. Ce travail d’écriture collective a donné naissance à une histoire forte et porteuse de valeurs d’entraide et de bienveillance.

Après avoir imaginé l’univers visuel de leur court-métrage, les élèves ont créé les décors et les personnages nécessaires à leur animation. Papier, carton, feutres, peintures et matériaux recyclés ont servi de base pour donner vie à leurs idées.

Les deux derniers jours ont été consacrés au tournage avec la technique du stop motion, sous la direction d’une réalisatrice professionnelle spécialisée dans cette discipline. Les élèves ont pris en main les outils techniques : appareil photo, éclairage et logiciel d’animation. Chacun a contribué à la réalisation de séquences captivantes, mettant en mouvement leurs créations pour illustrer leur scénario.  La magie opérait à chaque image capturée, alors que les personnages prenaient vie et que l’histoire se construisait image par image. La patience et la précision étaient essentielles, mais le résultat en valait la peine : une séquence animée qui transmettait un message puissant contre le harcèlement.

Le court-métrage final, fruit de cette collaboration inter-niveaux et de quatre journées intenses de travail, sera présenté dans le cadre du concours NAH (Non Au Harcèlement). Ce projet de liaison avec les écoles du secteur a permis de sensibiliser les élèves à l’importance de lutter contre le harcèlement tout en développant leur créativité, leur esprit d’équipe et leur confiance en eux.

Grâce à cette expérience, les élèves ont non seulement découvert une nouvelle manière de s’exprimer artistiquement, mais ont aussi contribué à un message collectif en faveur d’un environnement scolaire plus bienveillant et inclusif, portant haut la voix de ces jeunes créateurs unis contre le harcèlement scolaire.

Le trophée NAH 2024

Cette année, les élèves de 5ème ciném’Artiens ont participé au Concours Non au Harcèlement dans la catégorie vidéo.

Pour commencer, ils ont initié les CM1/CM2 de l’école A. Daudet à la technique du stop motion (technique d’animation qui permet de créer un mouvement à partir d’objets immobiles ). A partir d’une lecture étudiée en Cours Moyen sur Le vilain petit canard, le collectif a réécrit l’histoire : le vilain petit canard est finalement accepté, non pas parce qu’il devient blanc (il conserve sa couleur grise), mais pour ce qu’il est vraiment. Les autres acceptent ainsi sa différence comme une chance. Tout un travail de création des personnages et de construction des décors a ensuite été mis en place. Puis est enfin venu le temps du tournage, du montage et de la mise en voix.

 Cliquez sur le lien de la vidéo : Lauréats académiques du concours NAH

Cette vidéo intitulée « Différent dans ses plumes, bien dans ses baskets » a été récompensée le 6 juin dernier par le prix inter-degré académique.