LATIN


Activité autour de la « FAMILIA »

Dans le cadre des cours de Latin quatrième, nous avons étudié ce qui composait une « familia » romaine.

À Rome, chaque citoyen appartient à une gens (gens, gentis, f : un clan) et à une familia (familia, ae, f : une famille). Une gens (un clan) est l’équivalent de la famille étendue : la gens regroupe tous les descendants qui revendiquent le même ancêtre.

Une familia (famille) est une branche de la gens : elle est constituée des gens qui vivent sous le même toit (parents, enfants, petits-enfants mais aussi serviteurs et esclaves). Les membres d’une même familia sont placés sous l’autorité du chef de famille, l’homme le plus âgé (pater familias, père de famille).

Nous avons ensuite travaillé sur notre propre « familia » afin d’apprendre le vocabulaire en lien avec celle-ci. Nous avons alors réalisé notre arbre généalogique . Ce fut un moment sympathique où nous avons pu échanger sur les membres qui nous étaient chers ou encore sur nos animaux de compagnie !

Il était une fois…Calligraphie et Mosaïque, épisode 4

C’est notre dernière séance avec Hamid et Maria-Isabel… Nous sommes partagés entre tristesse de devoir les quitter et excitation de voir notre création finale.

Aujourd’hui, nous allons assemblé nos carreaux de faïence afin de constituer notre fresque. Nous commençons par peindre un grand support de contre-plaqué en noir. Sur ce support, nous décidons de placer les carreaux en fonction des couleurs et non de l’ordre alphabétique des mots calligraphiés car elle doit être harmonieuse. C’est l’occasion de partager : chacun donne son avis, chacun colle sa production. Donovan se débrouille très bien avec le pistolet à colle et nous aide tous, un vrai bricoleur.

Nous peignons ensuite le cadre moulé en doré et nous le collons autour de notre fresque. Le rendu final nous satisfait. Nous l’accrocherons dans le couloir du bas, devant le bureau des surveillants, comme cela tout le monde pourra admirer notre œuvre.

Œuvre de Clémentine

Nous avons beaucoup apprécié de pratiquer et de nous transformer en artistes calligraphes l’espace de quelques heures. Ce travail collectif a été très enrichissant. Certains élèves en difficulté scolaire se sont vus valorisés pour leurs compétences manuelles, d’autres ont appris à faire preuve de patience, d’autres encore se sont ouverts au monde et à la culture.

En résumé, l’option LCA nous a permis de travailler différemment, en interdisciplinarité, de rencontrer un artiste calligraphe professionnel et de mettre en valeur nos talents cachés. C’était une expérience fort intéressante !

Il était une fois…Calligraphie et Mosaïque, épisode 3.

Œuvre de Romane

Aujourd’hui nous passons à l’action ! Chacun d’entre nous, y compris les professeurs, doit réutiliser les connaissances acquises durant les heures précédentes afin de composer son carreau de mosaïque.

Nous devons calligraphier la première lettre du mot que nous avons choisi dans une des calligraphies découvertes avec Hamid et Maria-Isabel. Entre autres…

Calligraphie tibétaine
Mosaïque marocaine
Calligraphie inuit

Nous devons aussi utiliser des motifs géométriques vus sur les mosaïques marocaines traditionnelles. Ces deux heures sont vraiment un moment de partage et d’échange. Nous nous entraidons, nous prenons les conseils des autres afin d’améliorer notre œuvre. La professeure de Latin est impressionnée par les artistes que nous sommes.

Il était une fois… Calligraphie et Mosaïque, Episode 2.

Mercredi matin, c’est avec un plaisir certain que nous retrouvons Maria-Isabel et Hamid.

Aujourd’hui notre objectif est de travailler sur le thème que nous avons choisi d’aborder au travers de notre fresque : l’égalité filles-garçons.

Nous commençons par étudier les pictogrammes évoquant les différents critères de discriminations. 25 au total, punis par la loi. Cela nous semble énorme… Nous en connaissons certains, en découvrons d’autres. Hamid ponctue nos échanges d’anecdotes sur son enfance au Maroc.

« Quand j’avais votre âge et que je parlais berbère, j’étais vu d’un mauvais œil. J’étais victime de discrimination. »

« Quand j’étais petit, ma maman devait demander l’autorisation à mon papa pour aller voir sa fille qui habitait à 5 kilomètres. Parfois, elle devait patienter 3 mois avant que papa lui dise oui… Lorsque j’ai grandi, j’ai réalisé que la vie de maman avait dû être difficile, privée de liberté, sous la domination de papa. Heureusement, les mentalités évoluent peu à peu au Maroc. »

Dans un second temps, nous avons réfléchi au lexique en lien avec notre thème. Nous devions trouver une vingtaine de mots. Nous en avons profité pour évoquer leur étymologie latine.

ethnie (du grec etnos, peuple ), égalité ( du latin aqualitas ), droits ( du latin directum, ce qui est juste )

couleur ( du latin color ), liberté ( du latin libertas ), citoyenneté ( du latin civitas ), parole ( du latin parabola ), mixité ( du latin mixtus, mélanger ), discrimination ( du latin, discriminare, crimen, point de séparation ), domination ( du latin, dominus, le maître ), patriarcat, matriarcat, éducation ( du latin, educare ), respect ( du latin respectus, regarder en arrière ),

Chacun en a choisi un pour le calligraphier en calligraphie latine.

Nous avons travaillé au brouillon, sur une feuille simulant le carreau de faïence sur lequel nous finaliserons notre œuvre.

Pour donner une unité à la fresque, nous dessinerons tous notre lettre en violet, couleur obtenue en mélangeant du bleu et du rose, couleurs genrées que l’on attribue d’ordinaire aux filles et aux garçons. Il convient de rompre les clichés…

Nous l’avons d’ailleurs déjà fait au sein du collège à l’occasion de la journée de la femme. Les garçons ont porté un nœud rose et les filles un nœud bleu.

Il était une fois… Calligraphie et Mosaïque, Episode1.

Magnifique calligraphie d’Hamid

Il était une fois une enseignante qui avait envie de travailler sur l’ouverture culturelle, la tolérance et l’art de la calligraphie et de la mosaïque. Elle proposa à sa collègue d’ULIS et sa collègue d’Arts plastiques un projet auquel pourraient participer au sein d’un même atelier : élèves d’ULIS et latinistes cinquièmes. Elèves, AESH et enseignants furent conquis par cette idée.

Grâce à un projet financé par le Conseil départemental dans le cadre du dispositif CAP MONDE, c’est ainsi que Maria-Isabel et Hamid (de l’association ALCO) vinrent nous faire découvrir différentes calligraphies issues du monde entier : latine, tibétaine, chinoise, arabe, berbère… Nous apprîmes l’étymologie de « calligraphie » (du grec calos = beau ; graphein = écrire). Nous essayâmes de manier le calame (roseau taillé en biseau, ancêtre du stylo, fréquemment utilisé par les romains) pour tracer des arabesques à l’encre de chine, nous admirâmes Hamid écrire de façon paisible et hypnotique le mot « égalité », nous découvrîmes qu’une épine de porc-épic pouvait servir à former des pleins et des déliés.

La calligraphie chinoise est assez facile à décrypter car les idéogrammes ressemblent visuellement à ce qu’ils évoquent. Ici : volcan, arbre, homme.


Bravo Lilyrose pour la calligraphie berbère !

Le latin pour « les petits et les grands »

Dans le cadre de l’enseignement optionnel du Latin, nous avons pu mettre en place un petit échange fort sympathique entre les latinistes de première du Lycée Lamarck et les latinistes 5ème de Pierre et Marie Curie.

Les élèves de l’option Langues et Cultures de l’Antiquité du lycée avaient élaboré des stop motions autour des travaux d’Hercule et de l’usage des prépositions. Ils sont venus les présenter aux « petits latinistes ». Ces stop motions étaient accompagnés de courtes phrases latines élaborées par les premières. Avec l’aide de Mme Noël ( enseignante de Lettres classiques au lycée )  qui les a aiguillés en recourant à l’étymologie ainsi qu’avec ce que pouvaient suggérer les images, les cinquièmes sont parvenus à traduire les phrases.

Les plus grands ont ainsi vu leur travail valorisé et les plus jeunes étaient fiers de constater qu’ils parvenaient à traduire et comprendre.

Comme au temps des romains

Notre deuxième séquence de Latin était axée sur ce que pouvaient faire les petits romains à l’école : journée standard d’un écolier, jeux sur la cour, matériel scolaire utilisé, calcul… Après cette étude, nous avons confectionné des capsae ( étui dans lequel les élèves pouvaient ranger les parchemins, le calame, le stylet…). Avec une boîte de Pringles et de l’imagination, nous avons laissé libre cours à notre créativité !